OM : une recrue cash sur le moral des troupes

Face au Paris Saint-Germain dimanche, l'Olympique de Marseille a enchaîné une troisième défaite consécutive toutes compétitions confondues. Les hommes de Jean-Louis Gasset tenteront de mettre fin à cette série sur la pelouse du LOSC vendredi soir, en ouverture de la 28ème journée de Ligue 1.

Actuellement septième de Ligue 1 à dix points du podium et sept de la quatrième place, l'OM n'a pas d'autres choix que de s'imposer à Lille pour rester dans la lutte pour une qualification en Ligue des Champions. En cas de succès en terre nordiste, les Phocéens reviendraient à quatre longueurs de leur adversaire direct. “On sait qu'on est à sept points et que demain est un match très important pour nous en termes de points et de places. On se concentre pour prendre trois points“, a confié Ulisses Garcia en conférence de presse.

L'international suisse a reconnu qu'une certaine frustration animait le groupe après le Classico. Les joueurs se sont ensuite tournés vers le duel face au LOSC. “On était très frustrés en début de semaine. Puis on s'est remis à travailler pour se mettre dans une dynamique de groupe. On s'est redonné de l'énergie avec l'objectif du match contre Lille.

“On est optimiste pour la fin de championnat”

Malgré l'enchaînement des mauvais résultats, Garcia assure que le groupe croit toujours en sa capacité à réaliser une bonne fin de saison et ainsi atteindre ses objectifs. “Avant cette série de victoires, on avait aussi plusieurs défaites, a rappelé le latéral gauche. On connait les victoires et les défaites. On est optimiste pour la fin de championnat et sur notre capacité à gagner des matchs.

Lors des six prochaines rencontres, l'OM défiera le LOSC, Benfica à deux reprises, l'OGC Nice ou encore le RC Lens. Les Phocéens devront élever leur niveau de jeu pour remonter au classement.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.