Benfica : l’aveu de Di Maria après l’OM

Jeudi soir, l'Olympique de Marseille s'est incliné sur la pelouse du Benfica dans le cadre du quart de finale aller de l'Europa League (2-1). Les Phocéens sont malgré tout toujours en vie et compte sur la folle ambiance du Vélodrome pour renverser la vapeur dans cinq jours.

Comme lors de ses dernières sorties, l'OM n'a pas convaincu et a donc logiquement récolté une cinquième défaite consécutive toutes compétitions confondues. Peu inspiré offensivement, les hommes de Jean-Louis Gasset étaient menés 2-0 à la 55ème minute et auraient pu dire adieu à la qualification pour le dernier carré si Benfica avait mieux géré sa fin de match.

Au lieu de ça, ce sont les Phocéens qui ont inscrit le but de l'espoir par l'intermédiaire de Pierre-Emerick Aubameyang. Avec un seul but d'écart, l'espoir est évidemment permis. À l'inverse, le public lisboète, mécontent de la fin de match de son équipe, n'a pas hésité à siffler à l'issue des 90 minutes.

“Nous n'avons pas très bien joué, mais…”

Après la rencontre, Angel Di Maria s'est exprimé sur la réaction du public portugais, reconnaissant que les locaux n'avaient pas produit leur meilleur match. “C’est l’opinion des gens, parfois, c’est correct, d’autres fois ça ne l’est pas, a-t-il soufflé. Nous avons essayé de faire une belle année, nous avons essayé de tout gagner, mais ce n’est pas facile. Je pense que nous travaillons très bien, nous faisons bien les choses. Je crois que c’est aussi dû à ce qui s’est passé contre le Sporting. Aujourd’hui, nous n’avons pas très bien joué, mais l’important, c’est la victoire.

Jeudi prochain, l'OM tentera de rééditer l'exploit de 2018 face au RB Leipzig. Les Phocéens avaient également un but à remonter pour rejoindre le dernier carré de l'Europa League. Dans une soirée complètement folle, les hommes de Rudi Garcia s'étaient imposé 5-2 face à l'écurie allemande.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.