Le Clasico entre le Real Madrid et le FC Barcelone a été marqué par une énorme polémique. Les Blaugrana crient au scandale sur un fait de jeu.

Le Barça aura longtemps tenu tête aux Merengue. Mieux que ça, les Blaugrana ont cru en une victoire qui aurait permis aux supporters de retrouver le sourire, quelques jours après la sortie de route contre le Paris Saint-Germain en quarts de finale de la Ligue des champions. Mais malgré des buts d'Andreas Christensen et Fermin Lopez, le FC Barcelone a rendu les armes contre le Real Madrid (2-3), dimanche à Santiago-Bernabeu, dans le cadre de la 32e journée de Liga.

Frustrant avec un but de Jude Bellingham concédé dans les arrêts de jeu, ce revers dans la capitale l'est d'autant plus que les Barcelonais s'estiment lésés par l'arbitrage. À la 28e minute, le corps arbitral n'a pas pu accorder un but à Lamine Yamal. Si les images montrent que le gardien ukrainien Andriy Lunin a repoussé la tentative de la pépite espagnole, l'absence de la goal-line technology ne permet pas de dire que le ballon a franchi la ligne. De quoi provoquer la colère de Xavi.

La réaction hallucinante de Tebas

Mais pourquoi ce système n'a pas été mis en place sur les pelouses de la Liga, comme dans les autres championnats majeurs du continent ? Comme évoqué dans le passé par l'arbitre espagnol Eduardo Iturralde Gonzalez, la goal-line technology coûte trop chère pour les instances du football espagnol, aussi étonnant que cela puisse paraître. Et visiblement, cette vérification n'est pas prête de débarquer sur les pelouses du championnat d'Espagne.

C'est le sens du message fort lâché par le président de la Ligue espagnole de football, Javier Tebas, rappelant quelques polémiques dans les autres championnats du Vieux Continent liées à la goal-line technology. “Sans commentaire”, a lancé le dirigeant sur X, anciennement Twitter, en marge du Clasico.