Rennes : “à Marseille, il y avait…”, Dehon révèle ce qui a tout changé pour Mandanda !

À 39 ans, Steve Mandanda fait toujours le bonheur du Stade Rennais depuis deux saisons. Les Bretons sont notamment à la lutte avec l'Olympique de Marseille, ancien club de l'international entre 2007 et 2016 puis entre 2017 et 2022, pour les places européennes.

Malgré son statut de légende de l'OM, lui le recordman du nombre de matchs joués avec le club phocéen, Steve Mandanda avait été poussé vers la sortie par son ancienne direction durant le mercato estival 2022. Pablo Longoria avait préféré miser sur Pau Lopez, un choix qui continue d'interroger deux ans après. De son côté, le natif de Kinshasa poursuit sa carrière du côté du Stade Rennais, club avec lequel il a déjà disputé 80 matchs.

Selon son ancien entraîneur au Havre et à Marseille, Nicolas Dehon, Steve Mandanda arrive justement dans sa meilleure période de la saison. “ Il est bon notamment là, en avril-mai, quand tout se joue, affirme-t-il lors d'un entretien accordé à L'Équipe. Certains gardiens âgés tombent sur les fesses sur les plongeons, ne poussent plus sur les jambes, mais on a vu dernièrement qu'il a encore de la force dans les jambes, qu'il va vers l'avant, et tant qu'il aura ça, il pourra continuer.

“Rennes, un club qui lui correspond”

L'entraîneur des gardiens s'est ensuite exprimé sur le passage de son ancien poulain de la cité phocéenne à la Bretagne. “Il est dans un club qui lui correspond, où il peut se concentrer sur ses performances. À Marseille, il y avait le terrain et un certain environnement extérieur à gérer. On voit aussi dans les regards de ses coéquipiers rennais qu'ils comptent sur lui, il a aussi le brassard et il est fait pour les responsabilités, lui en donner c'est la meilleure chose qu'on puisse faire, on est sûr du retour.

Avec son 533ème match de Ligue 1 en carrière, Mandanda se rapproche doucement du record détenu par Mickael Landreau, qui en compte 617. Au moins trois saisons seront notamment nécessaires pour faire tomber cette marque.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.