Nasri très pessimiste pour l’OM !

Jeudi soir, l'Olympique de Marseille a rendez-vous avec l'Atalanta Bergame au stade Vélodrome dans le cadre de la demi-finale aller de l'Europa League. Bien que les Phocéens aient évité l'ogre Liverpool, affronter l'écurie italienne ne sera pas une partie de plaisir, comme l'a expliqué Samir Nasri.

L'OM est à 180 minutes d'une finale européenne, six ans après celle disputée face à l'Atlético Madrid en 2018. Pour cela, les hommes de Jean-Louis Gasset devront venir à bout d'une équipe de l'Atalanta qui impressionne cette saison par son jeu proposé malgré une “simple” sixième place de Serie A. La Dea va notamment disputer la finale de la Coupe d'Italie et peut donc s'offrir un superbe doublé. Les Olympiens ne font pas figure de favoris avant cette double confrontation au vu de leurs difficultés récentes et du nombre important d'absents.

Ce sont d'ailleurs ces problèmes physiques qui n'incitent pas Samir Nasri à la confiance en marge du match aller. Au vu du style de jeu de Gianpero Gasperini, basé sur les courses, l'intensité et le marquage individuel, le consultant de Canal+ s'est même montré plutôt pessimiste.

“Je me fais un peu de soucis”

Je suis un peu moins confiant pour Marseille que pour Paris, a reconnu l'ancien Petit Prince du Vélodrome. Le cœur y est. Après, je pense qu’il va falloir faire la différence au match aller. Un peu à l’image de ce qu’ils avaient fait face à Villarreal, car l’Atalanta ce n’est peut-être pas un nom qui fait rêver, mais c’est une équipe très sérieuse en Italie. Leur entraîneur Gian Piero Gasperini, qui est là depuis des années, demande à son équipe de beaucoup courir. Et quand on voit les problèmes physiques des Marseillais en ce moment et tous les blessés, même s’ils en récupèrent, je me fais un peu de soucis.

Le public du stade Vélodrome devra jouer son rôle de 12ème homme plus que jamais pour apporter un surplus d'énergie aux coéquipiers de Pierre-Emerick Aubameyang.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.