OM : Clauss évoque la fatigue du groupe

Face à une équipe de l’Atalanta réputée pour mettre au défi physiquement ses adversaires, l’Olympique de Marseille devra aller au-delà de la fatigue pour sortir vainqueur de la double confrontation en demi-finale de l’Europa League.

Equipe la plus touchée par les blessures depuis le début de l’année 2024, l’OM doit composer avec un groupe d’une quinzaine de joueurs ces derniers mois. Ce n’est évidemment pas l’idéal pour préserver les organismes et arriver en forme pour les moments décisifs de la saison. Surtout face à l’Atalanta, une formation portée sur le duel et qui met une très grosse intensité dans toutes ces rencontres.

De passage en conférence de presse ce mercredi après-midi, Jonathan Clauss s’est exprimé sur l’état physique du groupe olympien et n’a pas caché que les jambes étaient lourdes.

“Au moment du coup d’envoi, c’est oublié”

On sait que les matchs s'enchaînent, les corps fatiguent, a reconnu l’international français. Au moment du coup d'envoi, tout ça c'est oublié. Il faut donner le maximum, c'est sur cet aspect qu'on joue. Malgré la fatigue, on se rend compte qu'on est capables de faire bien plus que ce qu'on pensait. C'est ça qui nous tire vers le haut.

Après s’être confié sur les remontrances de sa direction en début d’année, le latéral droit a loué la solidarité du vestiaire. “Il y a surtout le sentiment d'avoir construit un réel groupe d'hommes et de franchise d'humilité au sein du vestiaire, a avoué l’ancien Sang et Or. On est capable de se dire les choses, il n'y a aucun boudeur, aucun râleur… On a une franchise envers nous-mêmes qui nous permet d'en être là. On est fiers du parcours fait.

Des valeurs qui seront d’autant plus importantes dans les moments difficiles, comme cela pourrait être le cas face à la Dea ce jeudi et le 9 mai prochain.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.