OM : une légende s’inquiète avant le retour

Malgré un bon match, l’Olympique de Marseille n’est pas parvenu à faire mieux qu’un nul lors de la demi-finale aller d’Europa League face à l’Atalanta Bergame (1-1). Les Olympiens devront aller chercher leur qualification en Italie jeudi prochain.

On promettait l’enfer à l’OM après que l’Atalanta Bergame ait éliminé Liverpool au tour précédent, mais jeudi soir, la meilleure des deux équipes était bien celle qui faisait figure d’outsider avant la double confrontation. Bien que les Olympiens aient concédé rapidement l’ouverture du score, les hommes de Jean-Louis Gasset ont rapidement réagi et auraient pu remporter ce match avec un peu plus de réalisme, notamment de la part de Pierre-Emerick Aubameyang.

Désormais, les Provençaux devront obtenir leur ticket pour la finale sur la pelouse du stade Atleti Azzuri d’Italia jeudi prochain. Un match retour qui s’annonce évidemment délicat pour des Phocéens qui figurent parmi les mauvais élèves à l’extérieur cette saison. C’est justement ce qui inquiète Eric Di Meco, comme il l’a confié sur les ondes de RMC après la rencontre.

“Le problème, c’est que l’OM est catastrophique à l’extérieur cette saison”

Il n’y a pas autant de différence que ce qu’on nous prédisait avant le match, a d’abord concédé l’ancien latéral gauche. Après j’espère que l’OM n’aura pas de regrets parce qu’un petit but de plus aurait été possible ce soir. Il n’y a pas une grande différence entre les deux équipes et le problème c’est que l’OM à l’extérieur est catastrophique cette saison, c’est surtout ça qui m’inquiète.

Lors de la première manche, Jean-Louis Gasset a remporté sa bataille tactique face à Gianpiero Gasperini même si la victoire n’était pas au bout, en empêchant les Bergamasques de développer le jeu. Pour cela, l’OM a privilégié le jeu long dès la récupération du ballon.

L’Atalanta va sans doute effectuer quelques ajustements avant le retour, mais les deux équipes semblent, en effet, assez proches.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.