Déjà peu en vue lors du match aller au Signal Iduna Park, Kylian Mbappé a une nouvelle fois déçu lors de la demi-finale retour au Parc des Princes mardi soir. Daniel Riolo a livré un avis très tranché sur le positionnement du capitaine de l'équipe de France sur les ondes de RMC.
La fin de l'aventure parisienne est définitivement gâchée pour Kylian Mbappé. Auteur d'une saison décevante malgré des statistiques qui restent impressionnantes, le Bondynois n'a quasiment jamais répondu présent dans les grands rendez-vous de cette campagne 2023-2024, à l'image de ses prestations ternes en demi-finale de la Ligue des Champions face au Borussia Dortmund.
Aligné sur l'aile gauche au coup d'envoi de la demi-finale retour face à l'écurie allemande, l'international français a pris la place de Gonçalo Ramos en tant que n°9 au moment de l'entrée en jeu de Bradley Barcola. Comme souvent, son apport a été quasiment inexistant à ce poste. Pour Daniel Riolo, Mbappé ne doit tout simplement pas évoluer à la pointe de l'attaque du Paris Saint-Germain.
“En 9, il fallait mettre Ramos à l'aller et le laisser jusqu'au bout au retour”
“Mbappé, son meilleur poste n'est certainement pas avant-centre, il est encore pire, a lâché le journaliste dans l'After Foot. Ce que je me tue à dire, si vous concluez qu'il ne doit plus jouer, la seule solution c'est de le mettre sur le banc. Jamais en 9. Sur le côté gauche ou le banc. En 9, il fallait mettre Ramos à l'aller et le laisser jusqu'au bout au retour. Sors-le si tu penses qu'il n'est plus bon, on le voit tous qu'il n'a plus les jambes, qu'il n'arrive plus à accélérer. A gauche ou sur le banc. Mais pas en 9.”
💬 @DanielRiolo : "Mbappé il ne faut jamais le mettre en 9, c'est côté gauche ou sur le banc. Mais pas en 9 ! Il fallait mettre Ramos à l'aller et le laisser jusqu'au bout." pic.twitter.com/WvzaepLlLI
— After Foot RMC (@AfterRMC) May 7, 2024
Depuis quelques semaines, l'éditorialiste de RMC a Luis Enrique dans le viseur. Daniel Riolo lui reproche notamment ses choix tactiques et la sous-utilisation de Gonçalo Ramos justement.