L'Olympique de Marseille a érigé un plan dans sa quête d'un club satellite, ardemment désiré par son propriétaire Frank McCourt.
Motivé par la relance du centre de formation, Frank McCourt annonçait la couleur dans une récente interview au journal La Provence. “On doit progresser notamment sur les infrastructures, générer plus de revenus. Le centre de formation a besoin d’investissements, nous réfléchissons à toutes les possibilités, notamment un club satellite, qui permettrait de contribuer au développement de nos futurs talents, pour les garder et les voir s’épanouir.”
L'objectif de l'Olympique de Marseille est clair. Les Phocéens souhaitent s'associer à un club pour y envoyer certains de leurs jeunes pousses et ainsi leur offrir la possibilité de bénéficier d'un temps de jeu plus conséquent qu'avec l'équipe première. L'idée étant d'éviter le fiasco qui se profile avec l'équipe sacrée en Gambardella. Comme expliqué par nos soins, plusieurs tauliers du groupe vainqueur en finale de l'AS Nancy-Lorraine pourraient faire leurs valises à l'intersaison.
Les exemples Monaco et Chelsea
Sous quelle forme prendra cette collaboration ? Dans son édition du vendredi, La Provence en dit davantage sur les intentions marseillaises à ce sujet. Nos confrères croient savoir que 2 options se trouvent sur la table. La première conduit au rachat d'un club, à l'image de l'AS Monaco dont le propriétaire russe Dmitri Rybolovlev détient également les Belges du Cercle Bruges. La seconde solution constitue à signer un partenariat avec un club étranger. Parmi les exemples marquants, la relation entretenue depuis plusieurs années entre les Anglais de Chelsea et les Néerlandais du Vitesse Arnhem.
À ce jour, les deux options sont “à l'étude” sur la Canebière. “L’OM n’y est pas encore puisque le projet est encore à l’état embryonnaire, mais la réflexion a le mérite d’être ouverte, comme celle de faire monter en gamme la réserve afin qu’elle devienne une vraie antichambre de l’équipe première”, concluent nos confrères.