EdF : Deschamps explique pourquoi il n’a pas fait entrer Barcola

Privé de Kylian Mbappé face aux Pays-Bas vendredi soir (0-0), Didier Deschamps a décidé de titulariser Adrien Rabiot sur l'aile gauche. En cours de match, seuls Kingsley Coman et Olivier Giroud sont entrés en jeu pour les Bleus.

En l'absence de Kylian Mbappé, l'équipe de France s'est présentée avec une formation plus défensive contre les Pays-Bas avec Adrien Rabiot à la place du Bondynois, à l'image de ce qu'avait déjà réalisé Deschamps avec Blaise Matuidi à la Coupe du monde 2018. Auteur une nouvelle fois d'un très bon match, le joueur de la Juventus n'a, sans surprise, pas énormément apporté offensivement. De l'autre côté, Ousmane Dembélé a quant à lui raté son match avec beaucoup de mauvais choix, remplacé par Kingsley Coman.

Durant la partie, DD n'a effectué que deux changements, alors que les Bleus, même s'ils étaient bien en place, auraient sans doute eu besoin d'un peu de peps devant. L'entrée en jeu de Bradley Barcola aurait pu être une solution, mais le sélectionneur français a préféré garder son équilibre, de ses propres mots.

“J'ai un peu hésité à la fin à le mettre pour faire la différence”

Kylian c'est Kylian, on ne va pas le comparer aux autres. Evidemment que Barcola a des qualités, c'est pour ça qu'il est là et il fait de bonnes choses à l'entraînement, a reconnu Deschamps au micro de M6. Mais il n'a jamais été avec nous. Jouer un match comme ça, ce n'est jamais évident, même si j'ai un peu hésité à la fin à le mettre pour faire la différence. Mais j'ai trouvé tous les joueurs encore en capacité de répondre sur le plan athlétique. L'équipe était plutôt bien équilibrée, on était capable de créer du danger et de bien défendre aussi. Bradley a cette capacité, mais évidemment l'équipe de France est plus forte quand Kylian est sur le terrain.

Selon toute vraisemblance, Kylian Mbappé devrait être de retour face à la Pologne mardi, à l'occasion du troisième match de poule.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.