Mercato - OM : le détail financier qui change tout pour Greenwood

Après plusieurs semaines de négociations, Mason Greenwood a donné son feu vert pour rejoindre l'Olympique de Marseille. L'international anglais va s'engager pour les cinq prochaines saisons dans la cité phocéenne pour un montant d'environ 30 millions d'euros.

L'OM s'apprête à accueillir son troisième renfort estival. Après Ismaël Koné et Lilian Brassier, c'est, sauf ultime retournement de situation, Mason Greenwood qui va rejoindre le groupe de Roberto De Zerbi dans les prochains jours. Malgré les réticences de certains sur sa venue, le joueur formé à Manchester United n'a visiblement pas été refroidi outre mesure et a décidé de poursuivre sa carrière en Provence, après s'être relancé du côté de Getafe la saison dernière.

Pour s'attacher les services du natif de Wibsey, les Olympiens ont déboursé une trentaine de millions d'euros (26+4) selon les informations de Fabrizio Romano, auxquels viendra s'ajouter un pourcentage de 50% à la revente. Nos confrères du Telegraph se sont justement penchés sur les détails du transfert et notamment sur les conditions de ce pourcentage.

Le pourcentage ne porte que sur un futur bénéfice

Bonne nouvelle pour l'OM, si l'on en croit le quotidien britannique : ces 50% ne s'appliqueront que sur les bénéfices d'une vente future. Autrement dit, si les Phocéens revendent, par exemple, Mason Greenwood 40 M€ dans quelques années, ils ne devront verser que 50% de la plus value aux Red Devils (soit 5 M€) et non 50% de la vente totale, qui se serait élevée dans ce cas-là, à 20 M€.

Une donnée qui a évidemment son importance pour les finances du club et qui rend le deal négocié d'autant plus intéressant pour l'OM. La valeur marchande du joueur est actuellement évaluée à 25 M€ selon Transfermarkt. En attendant de penser à une éventuelle revente, l'ailier de 22 ans va, dans un premier temps, passer sa visite médicale dans les prochains jours.

L'accueil des supporters à son égard sera évidemment scruté.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.