Mercato - Barça : Nico Williams a pris sa décision !

Les dirigeants de FC Barcelone ont fait de Nico Williams leur priorité pour ce mercato estival. Pour autant, le club catalans doit encore trouver les ressources financières pour payer la clause libératoire du champion d'Europe, qui s'élève à 58 millions d'euros.

Les prestations de Nico Williams avec la Roja n'ont fait que renforcer l'intérêt du Barça pour l'ailier de l'Athletic Bilbao. Il faut dire que la possibilité de réunir une nouvelle fois Williams et Lamine Yamine a de quoi faire saliver, d'autant plus en raison de l'âge des deux hommes (respectivement 22 et 17 ans), ce qui permettrait aux Blaugranas de voir l'avenir plutôt sereinement. Fin juin, le natif de Pampelune avait fait part de sa satisfaction d'avoir prolongé avec le club basque jusqu'en 2027. “J’ai déjà dit que Bilbao était ma maison. Je viens de renouveler mon contrat (jusqu'en 2027) et je suis très heureux ici“, confiait-il.

Un discours de façade puisque plusieurs médias espagnols, et notamment Mundo Deportivo, affirment que l'ailier pousse désormais pour rejoindre le Barça.

58 millions d'euros ou rien

En effet, le quotidien ibérique croit savoir que Nico Williams désire rejoindre Lamine Yamal et évoluer sous la tunique catalane la saison prochaine, et ce, malgré un intérêt d'Arsenal et de Chelsea. Pour cela, il ne reste au Barça “qu'à” lever la clause libératoire du frère d'Inaki, qui s'élève à 58 millions d'euros, puisque Bilbao n'a pas prévu de négocier.

C'est, sans surprise, ce qui complique l'affaire pour les dirigeants barcelonais. Englué dans une situation financière toujours aussi délicate, le dauphin du Real Madrid doit trouver les fonds pour régler la note. “J'aime beaucoup Nico. Je peux dire que financièrement, nous pouvons y arriver“, répète pourtant Joan Laporta, le président catalan, pour faire bonne figure. La situation semble en tout cas être plus compliquée.

Les Catalans devront sans doute se délester de quelques jours avant de foncer sur Nico Williams.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.