OL : Friio explique comment il a grillé Monaco pour Mikautadze

Alors que tous les feux semblaient au vert pour un départ vers l'AS Monaco, Georges Mikautadze a finalement décidé de faire faux bond au club de la Principauté pour rejoindre son club formateur, l'Olympique Lyonnais pour les quatre prochaines saisons.

J’attendais de voir si l’OL allait venir, j’attendais un signe et ils sont venus donc je suis content. J’en ai parlé à mes agents mais je voulais revenir car je n’ai pas terminé mon histoire ici“, déclarait Georges Mikautadze lors de sa première interview pour OLTV. L'international géorgien, auteur d'une première moitié d'année 2024 impressionnante, que ce soit en Ligue 1 ou à l'Euro, ne manquait pas de prétendants, mais il a choisi de revenir dans son club de coeur, lui qui a été formé à l'OL entre 2008 et 2015.

Au sein de la direction rhodanienne, on se félicite également d'avoir pu griller la politesse à l'ASM dans ce dossier. Dans les colonnes du Progrès, David Friio, le directeur sportif des Gones, s'est confié sur les coulisses de ce transfert.

“C'était vraiment inattendu”

Quand vous parlez d’inattendu, c’est un peu le but de travailler comme ça, a expliqué le dirigeant lyonnais. On ne fait pas toujours exprès, mais le plus important était de savoir qui était le numéro un dans nos listes. Et c’était Georges. Alors, on a travaillé en sous-marin, on a été dans le relationnel, l’échange. Et après, le déclencheur, c’est le choix du joueur. Il fallait l’amener là. On lui a expliqué le projet, pourquoi on le voulait. C’était vraiment inattendu parce qu’il était annoncé ailleurs. Mais c’était notre mission. On a eu la conviction que Georges pouvait revenir. Il y a toujours des petits doutes car parfois on ne maîtrise pas tout. Mais quand on boucle bien les choses, avec un process dans l’ordre, une volonté commune, alors ça se fait. On est très heureux.

Son association avec Alexandre Lacazette a de quoi faire saliver.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.