OM : Clauss réagit à son départ

Ce jeudi soir, l'Olympique de Marseille a officialisé le départ de Jonathan Clauss vers l'OGC Nice. À un an de la fin de son bail en Provence, l'international français prend donc la direction de la Côte d'Azur et va rapporter 5 M€ aux Phocéens, auxquels pourrait s'ajouter 1 M€ de bonus.

Après deux saisons sous la tunique de l'OM, Jonathan Clauss va entamer un nouveau chapitre de sa carrière à 31 ans. Recadré par sa direction en cours de saison, l'ancien joueur du RC Lens n'était plus vraiment en odeur de sainteté dans la cité phocéenne et un départ était sans doute la meilleure chose pour les deux parties. D'autant que le natif de Strasbourg entrait dans sa dernière année de contrat. Sa vente évite aux Phocéens de le perdre gratuitement dans douze mois.

Chez les Aiglons, il retrouvera son ancien entraîneur, Franck Haise, qui a joué un grand rôle dans sa signature. Mais avant de se lancer corps et âme (en essayant de ne pas trop s'économiser cette fois-ci, diront les mauvaises langues), l'international français s'est adressé aux supporters marseillais, par l'intermédiaire d'un message publié sur son compte Instagram.

“Deux années riches en apprentissage”

J’ai eu l’honneur de porter ce maillot à 85 reprises pendant ces deux années riches en apprentissage. Je tiens à remercier en premier lieu tous les supporters de l’OM pour cette ferveur incroyable, les dirigeants, les membres du staff, les différents entraîneurs et évidemment mes coéquipiers, et ceux avec qui j’ai partagé mon quotidien pendant ces deux saisons. Une page se tourne dans ma carrière, et je vous souhaite le meilleur. Peuple marseillais, au revoir et merci !” a écrit Jonathan Clauss en guise d'adieu.

En 85 matchs avec l'OM, le latéral droit a inscrit 7 buts et délivré 23 passes décisives. Malgré des errements défensifs régulièrement pénalisants pour l'équipe, notamment la saison dernière, Clauss a tout de même été l'un des défenseurs les plus décisifs d'Europe sur sa période olympienne.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.