OM : ce détail majeur sur les lofteurs

À une semaine de la clôture du marché des transferts, le loft de l’Olympique de Marseille est encore bien rempli. Plusieurs éléments devraient ainsi être exfiltrés d’ici au 31 août.

La situation de plusieurs joueurs de l’OM, dont certains cadres, fait débat. À l’heure actuelle, Chancel Mbemba, Samuel Gigot, Ulisses Garcia ou encore Jordan Veretout sont toujours au placard, alors que la deadline du mercato estival approche à grands pas. Dans les rangs des dirigeants marseillais, on s’agace puisque plusieurs d’entre eux ont reçu des offres très intéressantes et ont décidé de les décliner.

Pour certains, l’OM manque de classe dans cette affaire, notamment avec des joueurs cadres, qui ont donné satisfaction depuis qu’ils portent les couleurs du club. “Ça souligne ce qu'on pensait, les attitudes qu'on voyait, avec des joueurs qui n'avaient pas trop envie de jouer au foot…“, déclarait, de son côté, un dirigeant à nos confrères de La Provence ce vendredi.

Un accord tacite pour un départ ?

Si l’état-major marseillais ne goûte guère à ce type de comportement, c’est parce que le club se serait entendu oralement avec certains joueurs (Gigot, Mbemba et Veretout) pour qu’ils quittent la cité phocéenne en cas de non-qualification européenne, rapporte RMC. On comprend donc un peu mieux pourquoi l’OM met la pression à ces lofteurs, si un tel “accord” existait depuis plusieurs mois déjà.

Sauf énorme retournement de situation, tous ces joueurs ne retrouveront pas le groupe professionnel de Roberto De Zerbi cette saison. Le technicien italien est connu pour utiliser un groupe relativement restreint et faire confiance aux jeunes dans la rotation. Et bien que le marché soit sur le point de se clôturer, les Provençaux auront toujours la possibilité de trouver une porte de sortie à ses indésirables en Turquie ou en Arabie saoudite, deux pays dans lesquels le mercato fermera ses portes plus tardivement.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.