Sans contrat depuis la fin de son bail avec Manchester United en juin dernier après neuf ans passés au club, Anthony Martial tarde à faire connaître l'identité de sa future destination.
À 28 ans, Anthony Martial pourrait sans doute signer l’un des derniers gros contrats importants de sa carrière dans les prochains jours. Après des périodes fastes en Premier League, le Français sort d’une saison transparente, au cours de laquelle il a disputé 629 minutes disputées toutes compétitions confondues, ce qui devrait le pousser à placer le temps de jeu au sommet de la pyramide de ses priorités. À ce niveau-là, pas d'inquiétude, nombreuses sont les formations intéressées par l'attaquant. Mais une offre semble se distinguer tout particulièrement ces dernières heures, en provenance de l’AEK Athènes, en Grèce.
Un pont d’or à Athènes
Selon le média grec SPORT24, l’AEK Athènes aurait transmis à Anthony Martial la plus grosse offre contractuelle de l’histoire du club en fin de semaine dernière. Une offensive qui fait écho aux recrutements d’Azzedine Ounahi et de Facundo Pellistri au Panathinaïkos ou encore du Brésilien Willian à l’Olympiakos. Suffisant pour attirer l’attention de Martial ? Difficile à dire. Mais le cadre de vie méditerranéen d’Athènes, la progression du Championnat grec, le contrat mirobolant offert ainsi qu’un statut important au sein de l’effectif de l’AEK pourraient potentiellement convaincre l’ancien Monégasque.
D'autant que Martial retrouverait plusieurs noms familiers sous les ordres du convoité Matias Almeyda, à l’image de Thomas Strakosha, Domagoj Vida, Roberto Pereyra ou encore Erik Lamela. Reste à savoir si le Français souhaite rejoindre un club d’une compétitivité supérieure, à l’instar du FC Séville ou du LOSC qui l’auraient approché ces dernières semaines, même si ce type de formations ne devrait pas lui offrir le même contrat et le même temps de jeu que l’AEK Athènes. Le club grec offrirait actuellement 2,5 millions d'euros par an à Lamela, son plus gros salaire, Martial pourra donc prétendre à un salaire encore plus important, même si dernier devrait rester relativement éloigné des 300 000 euros hebdomadaires qu'il touchait à Manchester.
Comme Adrien Rabiot, Anthony Martial ne semble pas pressé de signer son prochain contrat. L’ancien Lyonnais laisse passer les jours, analyse les différentes offres qui lui parviennent et finira par choisir en fonction de ses options. L’AEK Athènes peut ainsi représenter un bon compromis pour le Français, lui qui a surtout besoin de jouer et de reprendre du plaisir sur les terrains.