L'entourage du nouveau milieu de terrain de l'Olympique de Marseille est revenu sur les critiques subies par Adrien Rabiot au moment de son départ du club de la capitale.
Sans club depuis la fin de son aventure avec la Juventus Turin, Adrien Rabiot s'est engagé le mois dernier en faveur de l'Olympique de Marseille. Recruté pour les deux prochaines années, le milieu de terrain français monte en puissance pour ses premiers pas avec les Phocéens. Entré en jeu contre Strasbourg (0-1) et Angers (1-1), le footballeur de 29 ans s'est installé dans le onze de départ à Montpellier (5-0, 8e journée de Ligue 1), dimanche dernier, une première titularisation à relativiser au regard de la faible opposition proposée par le MHSC.
227 matchs au PSG
Ce dimanche, un autre rendez-vous attend l'international tricolore et pas n'importe lequel : ses retrouvailles avec le Paris Saint-Germain, les hommes de Luis Enrique étant attendus à l'Orange Vélodrome pour ce qui constituera le match de clôture de la 9e journée de Ligue 1.
En considérant que l'entraîneur italien Roberto De Zerbi lui donnera à nouveau sa chance, le natif de Saint-Maurice croisera la route d'un club de la capitale pour lequel il aura défendu les couleurs à 227 reprises toutes compétitions confondues entre 2012 et 2019 (24 buts) – avec un prêt à Toulouse comme seule intermède de janvier à juin 2013.
“Les supporters ont été très durs avec lui”
Faut-il rappeler qu'au terme de la saison 2018-2019, Adrien Rabiot quittait libre le Paris Saint-Germain direction la Vieille Dame. Pas décidé à prolonger son contrat, le numéro 25 marseillais était alors écarté de l'équipe première conduite par Thomas Tuchel. Resté jusqu'au bout attaché à son employeur, l'ancien pensionnaire du championnat d'Italie prenait cher, des critiques encore déplorées aujourd'hui par son entourage et son avocat Arnaud Péricard, contacté par le quotidien sportif L'Equipe.
“Il a donné dix ans de sa vie à son club. À son départ, les gens, les supporters ont été très durs avec lui. On lui a reproché d'être allé au bout de son contrat, de l'avoir respecté jusqu'au bout, en fait. C'est tout de même très étonnant. C'est le garçon le plus normal dans le monde le plus anormal.”
Puni comme Ousmane Dembélé, Adrien Rabiot a aujourd'hui l'occasion de prendre sa revanche. Le voir gagner le Classico avec le rival marseillais aura forcément une saveur très particulière.