Un match rapidement plié, une situation de supériorité numérique, une domination totale, un Stade Vélodrome qui s'est vidé d'une partie de ses supporters dès la mi-temps… Tous les ingrédients étaient réunis pour assister à une victoire record du Paris Saint-Germain contre l'Olympique de Marseille ce dimanche à l'occasion de la 9e journée de Ligue 1.

A la mi-temps, les hommes de Luis Enrique menaient déjà 3-0 avec des buts de Joao Neves (7e), Leonardo Balerdi contre son camp (29e) et Bradley Barcola (40e). C'était tout simplement la première fois dans l'histoire que le PSG était parvenu à inscrire 3 buts en première période au Vélodrome. Alors que les observateurs se demandaient à quel point l'addition allait être corsée pour les Marseillais, et que les fans parisiens rêvaient de voir leurs favoris établir un nouveau record après le 5-1 de février 2017, le score n'a pourtant pas évolué en seconde période, un peu à la surprise générale.

Vitinha – “on pouvait marquer plus de buts”

La faute à un second acte moins disputé de la part du champion de France en titre, mais aussi à la maladresse de Barcola, Ousmane Dembélé ou encore Fabian Ruiz, ainsi qu'à plusieurs exploits de Geronimo Rulli dans le but adverse.

“La vérité, c’est qu’on pouvait marquer plus de buts, on s’est procuré beaucoup d’occasions. Aujourd’hui, ce n’était pas nécessaire, mais il va falloir continuer à se procurer des occasions parce qu’on va devoir mieux concrétiser nos occasions”, a tenu à souligner le milieu de terrain parisien, Vitinha, pour DAZN au coup de sifflet final.

En vue notamment de ses prochaines échéances importantes en Ligue des Champions, une compétition dans laquelle il déçoit jusqu'à présent, le PSG aurait pu en profiter en effet pour maintenir le curseur plus haut en termes d'intensité. Les Parisiens repartiront néanmoins avec un nouveau record, celui du nombre de victoires décrochées au Vélodrome en Ligue 1, soit 14, ce qui leur permet de détrôner l'Olympique Lyonnais et ses 13 succès. Les Marseillais, eux, auront tout de même du mal à digérer l'ampleur de ce revers et le carton rouge d'Amine Harit.