Ce samedi après-midi, le Paris FC affrontait Annecy au stade Charlety pour le compte de la 14e journée de Ligue 2. Leaders, les Parisiens sont désormais exposés après ce match nul concédé (0-0). Pour Maxime Lopez néanmoins, le problème principal est ailleurs.
Ils n’ont plus perdu depuis neuf rencontres certes, mais n’ont plus gagné le moindre match de Ligue 2 depuis un mois, et une victoire 2-1 glanée contre Grenoble à la fin du mois d’octobre. Après cet énième match nul frustrant pour les joueurs du Paris FC, Maxime Lopez a tenu à revenir sur l’arbitrage de la rencontre au micro de Bein Sports.
« Le championnat le plus délaissé du monde », Maxime Lopez sature
⚽🇫🇷 #PFCFCA
😡💥 L'énorme coup de gueule de Maxime Lopez sur l'arbitrage après le match @ParisFC – @FCAnnecy !#interview #beINLigue2 pic.twitter.com/u9e73ci50u— beIN SPORTS (@beinsports_FR) November 23, 2024
Transféré cet été de Sassuolo vers le Paris FC à la surprise générale, l’ancien de l’Olympique de Marseille découvre la Ligue 2 depuis le mois d’août. Avec l’ambition de montrer dès la fin de cette campagne, le milieu de terrain est apparu exaspéré après la rencontre. En cause, deux litiges arbitraux centraux selon lui :
« J’aimerais bien qu’on ouvre le dossier de l’arbitre, je commence à en avoir un peu marre. Ce soir j’aimerais bien qu’il m’explique comment il ne peut pas mettre rouge en première mi-temps. […] Pour moi il y a carton rouge en première mi-temps, il y a pénalty sur Ali Gory il nous met carton jaune… les week-ends se suivent mais il se ressemblent. Les arbitres, même ceux qui sont en Ligue 1, tous les week-ends ils sont rétrogradés en Ligue 2, on se demande pourquoi. Pourquoi on ne met pas la VAR en Ligue 2 ? Championnat le plus délaissé du monde je crois… »
Remonté, Maxime Lopez fustige contre la récurrence de ces erreurs présumées. En effet, malgré l’introduction de la VAR en Ligue 1, les débats ne cessent d’être alimentés. En Ligue 2, le dispositif n’est pas mis en place depuis son introduction dans l’élite, et laisse planer le doute sur bon nombre de décisions litigieuses. Alors qu’en Europe, l’idée émerge d’une sorte de challenge, à l’image du tennis où les entraîneurs pourraient demander d’eux-mêmes l’appel à la vidéo, une telle déclaration a vocation à relancer ce débat éternel.