Le succès décroché samedi par l'Olympique de Marseille à Lens n'a pas été bénéfique à l'attaquant français Elye Wahi.

Loin, très loin de faire l'unanimité, Elye Wahi a pris hier un énorme coup derrière la tête. Alors que la piteuse défaite subie avant la trêve internationale contre l'AJ Auxerre (1-3), une rencontre durant laquelle il entrait dès le début de la seconde période alors que la partie était déjà perdue, aurait pu lui donner l'espoir de débuter, l'avant-centre français s'est installé sur le banc des remplaçants à l'occasion du match de la 12e journée de Ligue 1 contre le Racing Club de Lens, à Bollaert-Delelis.

L'ancien Sang et Or sur la touche, Roberto De Zerbi a opté pour un trio offensif composé de Luis Henrique, Mason Greenwood et surtout Neal Maupay, aligné à la pointe de l'attaque. Un énième désaveu pour l'ex-Montpelliérain, l'ancien Stéphanois semblant désormais le devancer dans la hiérarchie. Titularisé à sept reprises par le manager italien depuis le lancement de la saison 2024-2025, l'espoir tricolore de 21 ans s'est contenté face aux Lensois d'une entrée dans les arrêts de jeu en lieu et place de Neal Maupay, pour ce qui ressemble à une humiliation de la part du Transalpin.

Muet depuis le 20 octobre

Pour ne rien arranger à la situation du natif de Courcouronnes, recruté en août dernier pour la somme de 25 M€, son concurrent direct a délivré deux passes décisives contre Lens (3-1), sur les deux buts de Valentin Rongier et Luis Henrique. Evidemment dans l'incapacité de se montrer déterminant au regard de ce famélique temps de jeu, Elye Wahi stagne avec un bilan de 2 buts en 10 rencontres, sa dernière réalisation remontant au 20 octobre à Montpellier (5-0).

Sa soirée noire a atteint son paroxysme, conséquence de l'attitude déplorable de certains “supporters” lensois encore très déçus de sa décision de quitter l'effectif lensois à l'intersaison. Ainsi, Elye Wahi a été la victime de jets de projectiles, heureusement sans qu'aucun d'entre-eux ne le touche.

Invité par le défenseur central argentin Leonardo Balerdi à se diriger vers la tribune réservée aux supporters de l'Olympique de Marseille, le numéro 9 marseillais tentera d'oublier rapidement ses retrouvailles avec le public de Bollaert-Delelis, cauchemardesques en tout point.