Mercato - L’OL à la lutte avec Chelsea pour un talent de Scandinavie

Interdit de recrutement pour le prochain mercato de janvier, l’Olympique Lyonnais continue d’anticiper la suite comme un club européen ambitieux. En défense, une pépite est déjà visée pour 2025.

L’Olympique Lyonnais est en sursis mais ne semble pas s’en inquiéter. En considération des déclarations de son propriétaire John Textor, et ce malgré le nouvel avertissement de la DNCG, l’OL ne descendra pas, et se doit de se qualifier pour une coupe d’Europe, si ce n’est la Ligue des Champions en fin de saison. Forts de ces arguments, les Gones s’immiscent dans un dossier hautement concurrentiel, surveillé par Chelsea notamment.

Vince Osuji, une sensation à ne pas négliger

Ce mardi, le média suédois Sportbladet rapporte que l’OL fait partie de la liste des clubs attentifs à la situation de Vince Osuji. A 18 ans, le Nigérian évolue en Suède, comme de nombreux autres talents nigérians avant lui. Défenseur central de formation, le joueur d’un mètre 88 est lié à Kalmar jusqu’en 2028, mais pourrait bien quitter la Scandinavie dès 2025 à en juger par l’intérêt de plusieurs écuries à son égard.

Cincinnati, club de MLS, garde un œil sur le joueur épié aussi par Reims, le PAOK, le Slavia Prague, mais également Chelsea, souvent à l’affût concernant les jeunes pépites. Du côté de l’OL, le plan serait de faire de Osuji un profil comparable à celui de Jake O’Brien, avec un potentiel élevé tant sur le plan sportif que financier. Estimé à 800 000 euros par Transfermarkt, le joueur pourrait être bien plus coûteux l’été prochain, mais reste à surveiller en cas de non-relégation à Lyon.

Mathieu Chambenoit
Rythmé par le football, la Formule 1, mais aussi la littérature et la philosophie, mon parcours s'est construit au fil de ma curiosité. Autodidacte dans le domaine du journalisme, ancien rédacteur en chef de Score.fr, l'analyse et le décryptage sont au cœur de mes articles. Grâce à (ou à cause de) Fernando Torres, je supporte l'Atlético de Madrid avec courage et une pointe de désarroi, me valant au passage quelques soirées difficiles.