Suite à l'affaire Lassana Diarra, la FIFA a annoncé lundi le changement de cinq règles sur le marché des transferts. 

Le 4 octobre dernier, la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) a donné raison à Lassana Diarra dans son litige l'opposant à la FIFA. Pour rappel, son ancien club du Lokomotiv Moscou réclamait 20 millions d'euros au joueur après son départ. Cette affaire a eu des répercussions plus importantes puisque la CJUE affirmait que certaines règles de l'instance, qui régit le football international, n'étaient pas en adéquation avec le droit européen.

Alors que cette décision pourrait révolutionner le marché des transferts, la FIFA s'était dite prête à changer les règles du mercato. A l'approche de la fenêtre hivernale, l'instance a donc paré au plus pressé et acté cinq modifications, ce lundi.

“Ce cadre porte sur les règles régissant les indemnités pour rupture de contrat, la responsabilité conjointe et solidaire, les incitations à la rupture de contrat, les certificats internationaux de transferts et les procédures devant le tribunal. Il vise à instaurer davantage de clarté et de stabilité en vue des périodes d'enregistrement à venir ainsi qu'à maintenir des règles universelles”, a indiqué l'instance dans un communiqué, sans plus de précisions sur les modifications apportées.

La FIFPro n'a pas participé aux discussions

A noter que ces changements ont été actés dans « un cadre temporaire » relatif à la réglementation des transferts. Dans ce communiqué, la FIFA indique par ailleurs avoir fixé ce dispositif « après une consultation fructueuse des principales parties prenantes du football ».

Or, l'Equipe rapporte que la FIFPro, le syndicat mondial des joueurs, “n'a pas participé aux discussions et attend qu'un réel accord global soit trouvé”. De son côté, l'UNFP, le syndicat des joueurs professionnels français, juge que “ce cadre temporaire imaginé par la FIFA perpétue un système jugé illégal”, relaie le quotidien sportif. Autant dire que ces changements ne devraient pas être les derniers..