Mercato - OM-Rennes : les chiffres du deal Gouiri-Brassier

Après plusieurs jours de négociations entre l'Olympique de Marseille et le Stade Rennais, les deux formations ont conclu un double accord pour les transferts d'Amine Gouiri et de Lilian Brassier.

Les dirigeants marseillais ont rempli deux de leurs objectifs prioritaires en cette fin de mercato : recruter le successeur d'Elye Wahi au poste de n°9 et trouver une porte de sortie à Lilian Brassier, une nouvelle fois complètement à côté de la plaque lors du dernier match de l'OM sur la pelouse de l'OGC Nice (2-0). Un double deal conclu avec le Stade Rennais ces derniers jours, qui, malgré le départ de Jorge Sampaoli et l'arrivée d'Habib Beye, est parvenu à garder la tête à l'endroit sur le marché des transferts.

Selon les premières informations, il s'agit bel et bien de deux opérations séparées. Pour se séparer de son défenseur, les Phocéens ont d'abord dû casser le prêt de Brassier, qui est donc redevenu un joueur de Brest et c'est donc le club breton qui, officiellement, va réaliser le deal avec Rennes, révèle Foot Mercato. Le joueur de 25 ans va être prêté avec une option d'achat obligatoire supérieure à 12 M€.

Gouri va passer sa visite médicale ce vendredi matin

Hormis le paiement de son salaire durant six mois, l'OM n'aura donc pas débourser le moindre centime pour Lilian Brassier. Des mauvaises langues diraient que ses prestations durant cette période ne valaient pas davantage. En revanche, les Provençaux vont passer à la caisse pour Amine Gouiri.

En effet, alors que le Stade Rennais avait fixé le prix de Gouiri à 25 M€, selon les éléments recueillis par Fabrizio Romano, un accord a été trouvé pour un montant de 20 M€ bonus compris, pour l'international algérien. De son côté, RMC explique que la note s'élève même à 19 M€ + 3 de bonus. On devrait en savoir plus dans les prochaines heures.

Déjà sur place, Amine Gouiri va passer sa visite médicale et signer son contrat avec l'OM dans les prochaines heures.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.