Mercato - Rennes : convaincu par Habib Beye, un partant fait machine arrière

Officiellement présenté à la presse ce vendredi après-midi, Habib Beye a pris la succession de Jorge Sampaoli sur le banc du Stade Rennais. Une arrivée qui aura évidemment des conséquences sur les derniers jours du mercato en Bretagne.

Pour sa première expérience en Ligue 1, Habib Beye n'aura pas une mission facile à mener du côté de Rennes, puisque le club occupe actuellement la place de barragiste (16ème) et lutte pour sa survie en Ligue 1. Une situation qui ne semble pas effrayer le coach sénégalais, comme il l'a expliqué en conférence de presse vendredi, avant d'évoquer le mercato.

On est ensemble pour une aventure qui va être exceptionnelle. La situation actuelle est ce qu'elle est, elle est loin d'être dramatique à mon sens. Ce qui me motive, ce sont les défis, les challenges. Je veux chercher la compétence et je la vois. Je n'ai pas d'aussi grandes réserves que vous sur le déséquilibre de l'effectif, je le trouve de grande qualité. On se pose des questions sur la manière de renforcer l'équipe mais on doit aussi regarder les joueurs que l'on a à disposition. Pour être honnête, cela fait deux mois et demi que j'observe le Stade Rennais“, a déclaré l'ex-capitaine de l'Olympique de Marseille.

Mikayil Faye va rester au club

Comme l'a annoncé clairement Arnaud Pouille, le président exécutif des Bretons, Habib Beye a son mot à dire sur la fin du mercato. Rennes négocie d'ailleurs les deux premières recrues de son nouvel entraîneur. En parallèle, le technicien de 47 ans a convaincu un élément sur le départ de rester au club. En effet, selon les informations obtenues par Foot Mercato, après s'être entretenu avec Mikayil Faye, l'ex-Barcelonais aurait décidé de poursuivre l'aventure avec les Rouges et Noir.

En manque de temps de jeu ces dernières semaines, le jeune défenseur souhaitait mettre les voiles et était notamment pisté par le Bayer Leverkusen et Fenerbahçe. Il effectuera, a minima, six mois de plus en Bretagne.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.