La plateforme DAZN est mécontente et menace de ne pas payer sa prochaine échéance. Un début de séisme qui pourrait faire du mal à la Ligue 1.
Comme relayé ce lundi soir sur RMC, dans L'After Foot, le co-diffuseur du championnat de France avec beIN Sports “menacerait de ne pas payer, partiellement au moins”, sa traite qui tombe “le 15 février”. D'après Gilbert Brisbois, le diffuseur “reproche à la Ligue une lutte” contre le piratage qui n'est pas “vraiment efficace”. Ainsi qu'une “collaboration pas hyper efficiente au quotidien” avec les clubs français. Le journaliste estime que “ce serait évidemment une révolution économique pour le foot français”.
🚨 DAZN menacerait de ne pas payer la prochaine échéance des droits TV fixée au 15 février ! pic.twitter.com/7ZVC2ovkr6
— After Foot RMC (@AfterRMC) February 10, 2025
Selon Daniel Riolo (RMC), si certains présidents de clubs “proches de (Vincent) Labrune” ne veulent “pas sombrer dans le catastrophisme”, d'autres “commencent un petit peu à flipper”. Mais qu'en est-il vraiment, notamment concernant le mercato ?
Le mercato perturbé ?
En regard du timing de cette annonce, à savoir durant le mois de février alors que le mercato hivernal vient de se fermer ses portes – le 3 de ce mois-ci -, les formations tricolores ne vont observer aucune incidence sur les achats et les ventes dans l'immédiat. Or, c'est pour l'avenir, même à court terme, que l'inquiétude augmente.
En effet, comme relayé dans nos colonnes, de nombreux clubs français ont dépensé lors du mercato d'hiver 2025, avec des formules impliquant des options d'achat à régler l'été prochain. Mais si les pensionnaires de la Ligue 1, à l'exception du Paris Saint-Germain, n'ont plus d'argent dans les caisses à cause de DAZN, les dettes pourraient s'accumuler, d'autant que les salaires, qui prennent le plus gros du budget des dépenses en L1, vont être réglés.
La solution de vendre
Comme à son habitude, le championnat de France pourrait alors perdre quelques-uns de ses joueurs majeurs durant les prochains mois, si le diffuseur met sa menace à exécution. Les clubs tricolores vont en effet devoir trouver de l'argent, et la vente de leurs meilleurs éléments semblent la solution la plus logique, et la plus efficace. On l'a vu cet hiver : la Ligue 1 est la meilleure vendeuse du dernier mercato.
Le championnat de France devra-t-il donc dire au revoir à Mason Greenwood (OM), Maghnes Akliouche (AS Monaco), Lucas Chevalier (LOSC) ou à Evann Guessand (Nice) dans six mois ? C'est une crainte et une possibilité.