Contrairement à ce que l'on peut penser en regard de ses transferts à l'OL, John Textor demeure parfois raisonnable d'un point de vue financier.
L'été dernier en particulier, l'Américain a réalisé des mouvements à l'Olympique lyonnais qui ont fortement interrogé les observateurs comme le public du club tricolore. L'actuel 6ᵉ de Ligue 1 en effet dépensé 31,9 millions d'euros pour Moussa Niakhaté et 23,4 millions d'euros pour Orel Mangala, après un prêt payant de 11,5 millions d'euros, ce qui monte la note au-delà des 30 millions d'euros pour ce dernier – précisément 34,9 millions d'euros.
Si le défenseur central est titulaire, le milieu belge a lui déjà quitté l'OL, pour Everton, via un prêt… sans option d'achat. Et, fin janvier 2025, l'international s'est rompu les ligaments croisés, éloignant l'idée d'un départ l'été prochain, et d'un prêt malin. Toutes ces manœuvres interrogent donc, de manière globale, sur la gestion financière de John Textor.
Un choix sportif et… financier !
Mais le dirigeant de 59 ans fait parfois des choix moins offensifs d'un point de vue financier, mais pas au profit de l'OL. Selon le média RTI Esporte, Botafogo, qui n'a plus d'entraîneur, ne va pas poursuivre la piste Roberto Mancini pour son banc de touche. L'Italien, libre de tout contrat après son départ du banc de la sélection saoudienne, en octobre 2024, réclame 6 millions d'euros de salaire par an au club brésilien. Sans compter son staff.
Dans un article, nous avions expliqué pourquoi John Textor visait le coach de Dunkerque (L2), Luis Castro (44 ans). La formation au Portugal du coach du 4ᵉ de L2 est un parcours traditionnellement apprécié par Botafogo pour ses coachs : Bruno Lage, Artur Jorge et un homonyme, Luis Castro, sont passés par là. Mais l'intérêt du club auriverde s'explique aussi d'un point de vue financier : le coach de l'USD ne devrait coûter que 300 000 euros… par an ! Certes, il faudra payer la résiliation de son contrat en France – 1,5 M€ -, et tout son staff – 1 M€ par an. Mais on est bien loin du salaire royal de Roberto Mancini.
Comme quoi, John Textor ne dépense pas toujours à tout-va et pense parfois low cost…
