La presse italienne fait savoir que la Juventus Turin pourrait décider de remercier son entraîneur Thiago Motta au terme de cette saison 2024-2025. Mais financièrement, la Vieille Dame peut-elle se le permettre ?
Le premier exercice de Thiago Motta sur le banc de la Juventus Turin tourne à la débandade. Intronisé l'été dernier nouveau coach des Bianconeri en lieu et place de Massimiliano Allegri, l'ancien milieu du Paris Saint-Germain ne permet pas à la Vieille Dame de signer son retour au sommet. Bien au contraire, l'Italo-Brésilien n'aura pas grand-chose de positif à vendre à ses employeurs au moment de dresser le bilan de cette saison 2024-2025.
Une saison à oublier
5es de Serie A avant la venue ce lundi du Hellas Vérone, comptant pour la 27e journée, les Bianconeri ont subi deux énormes déconvenues en l'espace de quelques jours. D'abord sur la scène européenne avec une élimination contre le PSV Eindhoven en barrages de la Ligue des champions. Puis en Coupe d'Italie avec une sortie de route face à Empoli aux tirs au but. Hors course pour le Scudetto, la Juventus Turin terminera cet exercice sans le moindre trophée gagné et n'a plus qu'un seul objectif : terminer dans le Top 4 en championnat pour accrocher un billet à la prochaine C1.
Malgré 17 victoires et seulement 6 défaites en 39 matchs dirigés, le compte n'y est pas au point que se pose déjà la question d'un licenciement. De l'autre côté des Alpes, il se dit que la Juventus Turin cible 3 coachs en cas de départ de Thiago Motta. Un limogeage qui ressemblerait à un énorme désaveu pour les dirigeants, mais ceux-ci peuvent-ils se permettre une telle décision ? Rien n'est moins sûr. Sous contrat jusqu'en juin 2027, Thiago Motta coûterait cher à l'état-major italien.
La solution pour garder Randal Kolo Muani
Si l'on en croit les informations du journal Tuttosport, le remercier dès la fin de cet exercice 2024-2025 obligerait la Juventus Turin à lâcher un chèque de 20 M€, une somme correspondant à l'intégralité de son salaire perçu jusqu'au terme de son bail. Un montant important alors que les finances du club ne sont pas très reluisantes et, si celui-ci venait effectivement à être déboursé dans ces prochaines semaines, serait lourd de conséquences sur le futur mercato estival.
En d'autres termes, les Turinois risqueraient d'être privés de cette somme pour le recrutement de leurs cibles estivales. Prêté par le Paris Saint-Germain pendant le dernier mercato estival, Randal Kolo Muani demeure sous contrat jusqu'en juin 2028 et sa venue définitive, bien que désirée, obligerait la Juve à casser sa tirelire. Ainsi, alors que la valeur marchande de l'attaquant français est estimée à 30 M€ par Transfermarkt, la Juventus a un plan en deux temps en tête, un prêt avec obligation d'achat étant envisagé pour obtenir gain de cause.
Une clause plus conséquente en Italie
Autre piste activée, celle de l'avant-centre nigérian Victor Osimhen. Comme le Paris Saint-Germain et Manchester United, la Juventus fait partie des prétendants de l'ancien Lillois, prêté à Galatasaray par Naples pour cet exercice. Bien que sous contrat jusqu'en juin 2026, le footballeur de 26 ans ne sera vraisemblablement pas conservé par les Partonopei. Les Transalpins rêvent d'une association avec “RKM” et ce alors que Dusan Vlahovic est poussé vers la sortie.
Une complication majeure existe sur ce dossier, à savoir que le montant de sa clause libératoire de 75 M€ ne s'applique pas en Italie. En cas de transfert, la Juventus Turin serait contrainte de signer un chèque plus conséquent. Et forcément, en perdant environ 20 M€ avec le limogeage de Thiago Motta, le club se compliquerait très sérieusement la tâche.
