Malgré la qualification pour le dernier carré de la Ligue des Champions ce mardi sur la pelouse d'Aston Villa (3-2), le Paris Saint-Germain est retombé dans ses travers en encaissant trois buts alors que la double confrontation semblait totalement pliée. Naturellement, le patron de la défense et capitaine, Marquinhos, a été pointé du doigt.

Paris s'est fait très peur. Alors que le PSG menait tranquillement 5-1 sur l'ensemble des deux rencontres après 30 minutes du quart de finale retour, et que tout semblait destiner les hommes de Luis Enrique à une fin de rencontre paisible, Aston Villa a inscrit trois buts entre la 34ème et la 57ème minute. Certains voyaient déjà un nouveau scénario catastrophe arriver, mais le champion de France a finalement tenu bon.

“La fin de la première période ne m'a pas plu, on n'était pas au niveau des exigences de Ligue des champions, on a concédé des buts bêtes, Aston Villa est revenu, en deux minutes, a expliqué le coach asturien en conférence de presse. Ont ensuite commencé les difficultés, les moments de souffrance, Aston Villa a presque réussi à revenir.“

Sans un grand Gigio Donnarumma, ce match aurait d'ailleurs certainement basculé. Dans ces conditions, il est difficile de ne pas porter son attention sur Marquinhos, régulièrement pointé du doigt lors des déconvenues parisiennes par le passé et qui n'a pas vraiment rassuré en seconde période.

Le PSG doit-il enfin tourner la page Marquinhos ?

Régulièrement, la question est posée au sujet de l'international brésilien. Étiqueté comme le porte-étendard de ce PSG fébrile en Ligue des Champions ces dernières saisons, “Marqui”, peut-il être encore le patron de la défense d'un Paris new-look depuis l'arrivée de Luis Enrique ? Au vu de sa prestation dès que la pression s'est accentuée ce mardi, la réponse est non, bien qu'il soit dans l'équipe-type des recrues de l'ère Nasser Al-Khelaifi.

Malgré son expérience et son importance au sein du vestiaire, le défenseur de 30 ans n'est pas assez imperméable, ce qui a pour conséquence d'entraîner une partie de ses partenaires dans sa chute.

“Par moments, on a eu l'impression que ses vieux démons étaient remontés à la surface. Malgré ses encouragements incessants, le capitaine n'a pas pu remobiliser les siens“, résumait notamment L'Équipe.

Les plus grands joueurs ne sombrent pas dans les moments difficiles, ou du moins, très, très, rarement. Trop souvent, Marquinhos a montré ce visage en C1 et les dirigeants franciliens seraient sans doute inspirés de se pencher sur le recrutement d'un poids lourd cet été. Sans forcément écarter le Brésilien complètement, mais pour passer un cap, le PSG a besoin d'un défenseur insubmersible.

Un joueur comme Antonio Rüdiger pourrait, par exemple, correspondre à ce profil.