De passage en conférence de presse ce vendredi avant le match capital dans la course au maintien contre Clermont ce dimanche (15h00) lors de la 32e journée de Ligue 1, Frédéric Antonetti a reconnu qu'il vivrait très mal une éventuelle relégation de son équipe en fin de saison.
Lanterne rouge de Ligue 1 avec 23 points, le club lorrain est pourtant au bord du précipice et devra prendre un maximum de points lors des sept dernières journées pour éviter une descente en Ligue 2. “Mon groupe a un bon fond, il n'y a pas de tordu et je n'ai pas vu de joueur lâcher. On rate des choses simples parce qu'on manque de sang-froid. Mon groupe a besoin de confiance. On n'a pas su l'acquérir et je n'ai peut-être pas su la donner. On est derniers et quand c'est le cas, il faut fermer sa gueule. Mais il reste une chance (…) Je n'ai pas su mettre trois équipes derrière moi jusqu'ici, alors que j'avais les moyens de le faire, malgré tous les aléas. Je crois les supporters qui m'ont dit que la situation de leur club les empêche de dormir la nuit. Mais moi, ça me hante et si on échoue, ça va me hanter toute ma vie ! Parce que c'est de ma responsabilité”, a lâché le coach du FC Metz devant les médias.