Considéré comme l'un des plus grands espoirs du football espagnol, Gavi continuera-t-il sa progression au FC Barcelone ? Le club de la Catalogne tente de convaincre le milieu de terrain espagnol, sous contrat jusqu'en juin 2023, de rempiler.

Liverpool prêt à casser sa tirelire

“Nous espérons donner de bonnes nouvelles bientôt.” En avril dernier, le président du FC Barcelone Joan Laporta annonçait la couleur sur l'avenir à court terme de Gavi. Le patron du club de la Catalogne affichait alors son optimisme pour une prolongation du milieu de terrain espagnol, et ce à douze mois du terme de son engagement du côté du Camp Nou. La réalité serait différente, à minima moins favorable au dernier dauphin en Liga du Real Madrid. L'agent du joueur de seulement 17 ans, Ivan de la Pena, discuterait avec Liverpool. Les Anglais auraient l'intention de débourser le montant de la clause libératoire incluse dans l'engagement de la pépite, de l'ordre de 50 millions d'euros. Sur ce point, le Barça voudrait le prolonger tout en augmentant sensiblement la clause de départ. Comme pour Ansu Fati, les Blaugrana viseraient une clause d'un milliard d'euros amenée à freiner les ardeurs des courtisans.

Un record avec la Roja

Apparu la saison dernière à 46 reprises toutes compétitions confondues, pour 34 rencontres de Liga et 2 buts, Gavi flambe tout autant sous les ordres de Xavi qu'avec le maillot de la Roja. Dimanche, à l'occasion de la rencontre de Ligue des Nations en République Tchèque (2-2), le natif de Los Palacios y Villafranca est devenu pour sa huitième sélection avec les champions du monde 2010 le plus jeune buteur de l'histoire de l'Espagne, à 17 ans et 304 jours. “J'ai le sentiment, peut-être parce que je le connais depuis de nombreuses années, qu'il est encore un inconnu dans le football espagnol, même pour beaucoup de gens qui l'ont à proximité. Parce que Gavi n'est pas un joueur qui se contente de courir, de se battre et d'être au top niveau défensivement, mais au niveau offensif et avec le ballon, c'est un joueur très spécial”, a loué le sélectionneur espagnol Luis Enrique.

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