Invité de l'émission l'After Foot sur RMC, le président et propriétaire des Girondins de Bordeaux, Gérard Lopez, s'est exprimé sur la situation du club, relégué par la DNCG en National.

Au début de son interview, l'homme d'affaires a annoncé une bonne nouvelle pour le club : la dette a été réduite. “En première instance (devant la DNCG), il y avait un élément qui manquait pour des raisons assez claires et nettes. (…) La motivation qu'on a reçu (de la DNCG) est assez étrange. On a travaillé à simplifier le tout. Depuis, on a fait deux choses : j'ai fait bloquer 24 millions au lieu des 10 au départ. Si le club reste en Ligue 2, l'argent lui revient. Puis on a réduit la dette au niveau du club à hauteur de 40 millions d'euros. On a trouvé un accord avec les prêteurs, qui renoncent à 75 % de la dette.”

Combatif, Gérard Lopez a toujours espoir de ramener Bordeaux en Ligue 2 : “Si je travaille sur le dossier jusqu'à deux ou trois heures du matin, ce n'est pas pour préparer une sortie, mais pour sauver le club. C'est tout ce qui m'intéresse aujourd'hui.” Le propriétaire de Bordeaux se dit même prêt à aller devant la justice, si les recours devant les tribunaux sportifs ne fonctionnent pas.

“Je comprends que les gens me détestent”

Sur son cas personnel, Gérard Lopez a admis comprendre l'agacement et la colère qu'il peut susciter, notamment vis-à-vis du modèle, basé sur la vente de joueurs, qu'il applique à Bordeaux, et auparavant à Lille : “Je comprends que les gens ne soient pas contents ou heureux et qu'ils me détestent. Effectivement, j'applique un modèle qui, peut-être, ne plaît pas.”

Par ailleurs, les Girondins ont reçu des offres pour plusieurs joueurs, selon Gérard Lopez : 6 millions d'euros pour Hwang Ui-jo, 9 pour le milieu Jean Onana, 10 ou 11 millions pour Sékou Mara et 12 millions pour Alberth Elis. De quoi permettre de sauver les Girondins ?