Lors d'un entretien accordé à Prime Video, Dimitri Payet s'est livré en toute franchise au sujet de sa relation avec Igor Tudor

Apparus plutôt complices lors des matchs de Ligue des Champions (Payet a débuté deux fois sur le banc) contre le Sporting Portugal (4-1, 2-0), l'entraîneur et le meneur de jeu de l'Olympique de Marseille ont dû apprendre à se connaître avant de s'apprécier et tout n'a pas été simple, loin de là. Obligé de se contenter d'un temps de jeu réduit cette saison, Payet a eu du mal à s'adapter aux méthodes réputées strictes du technicien croate. Titularisé à seulement cinq reprises toutes compétitions confondues depuis le début de l'exercice 2022-2023, le Réunionnais s'attendait sans doute à autre chose. “C'est nouveau pour moi. Oui, ça a été dur au début. Mais pas dur comme tout le monde le dit : ‘Payet-Tudor, ça ne passe pas'. Dur envers moi. Tu peux dire ce que tu veux. Il a des méthodes dures, il est brut, il nous rentre dedans. Mais il est entraîneur et un entraîneur, c'est loin d'être fou. Si tu lui fais gagner des matchs, il te fera jouer. Il n'est pas fou l’entraîneur. C'est plus envers moi-même. Il faut que je fasse plus”, a confié le meneur de jeu marseillais.

Payet décrypte le style Tudor

Relancé sur cette relation avec Igor Tudor, Payet a reconnu que les méthodes de ce dernier tranchaient radicalement avec celles de ses prédécesseurs. “Je ne dis pas que je n’entends pas avec le nouveau coach. Mais c’est une autre façon de fonctionner et de travailler. Bielsa avait un rapport très distant avec les joueurs. Pourtant, je le kiffais car il nous faisait jouer un football incroyable. Sampaoli était plus proche de nous. Le style Tudor, c’est un peu plus un style italien, il a été à la Juve, c’est un Croate, il est un peu plus dur. Ce sont d’autres méthodes mais elles fonctionnent (…) Tu peux imposer tes idées, mais c’est mieux si ça gagne, le groupe valide si ça gagne”, a-t-il poursuivi.

Le petit secret de la “double couette” révélé

De manière plus légère, Payet a également expliqué l’origine de sa dernière coupe de cheveux, qu’il fait uniquement les jours de match. “Veille de match OM-Villarreal (le 31 juillet 2021), dernier match amical au Vélodrome la saison dernière. On est en train de rigoler à la maison avec les petits. Je dis à ma femme : ‘Fais-moi deux couettes, on va rigoler'. On se marre avec les petits et je leur dis : ‘Je suis capable de jouer comme ça demain, vous savez ?' Ils me disent ‘mais non, tu n’es pas cap…' Je fais mes couettes le lendemain, match de fou, je marque… Et là je dis : ‘On bouge plus, on change plus !'”, a confié le meneur de jeu de l'OM.