Un groupe de supporters de Lille a rebondi aux critiques de l'entraîneur du LOSC, Paulo Fonseca, qui a publiquement déploré les sifflets contre ses joueurs face au Stade de Reims.
Fonseca “déçu” du public
C'est un Paulo Fonseca très remonté qui a fustigé les sifflets subis par ses joueurs contre le Stade de Reims (1-1, 17e journée de Ligue 1), lundi dernier au stade Pierre-Mauroy. “Je suis un peu déçu, pas un peu mais vraiment déçu de nos supporters également. Ils nous ont toujours soutenu jusque-là à chaque instant mais aujourd'hui ils ont fait le contraire quand l'équipe avait besoin d'eux”, regrettait l'entraîneur portugais de Lille. Les déclarations du coach nordiste n'ont pas laissé indifférent un groupe de supporters du LOSC.
Nous travaillons tous ensemble pour retrouver le chemin de la victoire ce dimanche 💪🏼#LOSC #work pic.twitter.com/1YBbML4kyT
— Paulo Fonseca (@PFonsecaCoach) January 4, 2023
Dans un communiqué publié sur Facebook, les Dogues Virage Est s'en sont pris à leur tour à l'ancien technicien de l'AS Rome, désigné en juin dernier nouveau manager du club nordiste en remplacement de Jocelyn Gourvennec. “Le boycott du premier quart d'heure n’a aucun rapport avec le sportif, mais est bien à l’encontre de la Ligue et des diffuseurs qui ne cessent de programmer des matchs à des horaires toujours plus farfelus. Le boycott est la forme de protestation que nous avons choisi, celle-ci a été ‘audible' par tous, et a permis de mettre en lumière l'intérêt de match à des horaires adaptés pour des stades animés. Notre objectif a été réussi.”
“Ne pas accepter la critique est problématique”
“La prise de position du groupe est claire concernant les quelques sifflets émis face à l'agacement et la frustration : nous ne les soutenons pas. Nous noterons qu'il aura été beaucoup plus facile pour les dirigeants, joueurs et staff de prendre une position ferme à l'égard des sifflets, plutôt que de s'insurger d'un match joué un lundi à 17h, ne respectant ainsi aucunement leurs supporters. Dont acte. Mr Fonseca devrait se concentrer sur la raison de son appartenance à l’institution losciste, donner le meilleur de l’équipe, faire marquer nos attaquants, gagner des matchs, en soit avoir une mentalité de guerrier. Ne pas accepter la critique, qui toute proportion gardée n’a rien d’exceptionnelle, est problématique. C'est encore plus le cas quand un capitaine menace de quitter le navire à la première vague.”