Interrogé sur les tensions qui ont touché le groupe parisien au cours des derniers jours, Neymar a regretté que l'intimité du vestiaire ne soit pas respectée. Selon le Brésilien, ces problèmes doivent être réglés en interne sans que la presse ne soit mise au courant.
Après la lourde déroute subie par le Paris Saint-Germain contre Monaco (3-1), une actualité a vite fait la une des médias de l'Hexagone dans la soirée de samedi dernier. Comme nous l'avons nous même relaté, plusieurs sources affirmaient en effet que des discussions houleuses avaient eu lieu à l'issue de la rencontre. Neymar et Luis Campos, conseiller du football, auraient ainsi eu un échange assez musclé.
Marquinhos serait aussi rentré dans la conversation. Interrogé ce lundi soir avant PSG-Bayern sur ce brûlant sujet, le Brésilien n'a pas nié l'évidence : “Oui, il y a eu une petite discussion. Ça nous arrive tous les jours. Mais je les aime tous quand même. Même avec ma copine, nous nous accrochons mais nous continuons ensemble. Ça fait partie des discussions. Le football, ce n’est pas que de l’amour ou de l’amitié”, a ainsi confirmé l'attaquant.
“Quand des infos sortent comme ça, nous sommes fâchés”
Mais si l'ancien attaquant du Barça a décidé d'opter pour la franchise, il s'est tout de même agacé du fait que ces discussions de vestiaire fassent les gros titres de la presse : “Ca dérange l’entraîneur et mes coéquipiers, donc on doit essayer de chercher ce qui se passe, parce que ce n’est pas possible que tout ce qui arrive dans notre vestiaire se retrouve dans la presse. C’est très triste parce qu’il y a des sujets qui peuvent rester entre nous.”
À l'avenir, le joueur de 31 ans espère davantage de discrétion de la part des membres du groupe parisien : “Il ne faut pas faire en sorte que ça sorte de notre vestiaire, pour les familles, les amis. Non, ça doit rester entre nous. On lutte ensemble dans un même objectif. Nous devons marcher ensemble. Quand des infos sortent comme ça, nous sommes fâchés mais c’est compliqué de découvrir d’où vient la fuite”.
