Habituellement peu loquace, Vincent Ponsot a répondu aux accusations dont il est la cible à Lyon. Le directeur général adjoint de l'OL a défendu sa politique de recrutement.
Ces derniers mois, Jean-Michel Aulas, Bruno Cheyrou et Vincent Ponsot ont été la cible d’attaques concernant leur gestion de l’OL. Les trois hommes ont été particulièrement visés en raison des résultats sportifs déclinants de l’équipe rhodanienne, et le mercato est au centre des débats.
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— Olympique-et-Lyonnais (@oetl) February 27, 2023
“Les pistes, on les avait, mais oui, on n'a pas réussi notre coup”
Invité de l’émission « Tant qu'il y aura des Gones », Vincent Ponsot a défendu son bilan. Le dirigeant a notamment expliqué le fait que le club n’ait pas recruté de sentinelle : « Sur le numéro 6, on n'a pas réussi notre coup. Je le reconnais. On avait identifié un joueur. On est finalement parti sur un autre joueur pour différentes raisons au Brésil. Ce joueur brésilien n'a pas souhaité venir… Ou son agent, je ne sais pas. On a, c'est vrai, perdu beaucoup de temps sur cette piste (Joao Gomes, NDLR). Comme on l'avait fait attendre dix jours, notre choix initial nous a dit non. Ensuite, on est passé à notre troisième cible. On s'était mis d'accord avec le joueur et avec le club, mais au moment de basculer, ce joueur, qui venait d'avoir un enfant, a préféré attendre l'été prochain. Ensuite on a quand même essayé jusqu'à la fin du mercato sans pour autant chercher à faire n'importe quoi. En tout cas, les pistes, on les avait, mais oui, on n'a pas réussi notre coup », a-t-il indiqué.
Vincent Ponsot a donné des précisions sur le fonctionnement du pôle recrutement à l’OL : « Sur le mercato, c'est d'abord le coach qui émet les besoins. Ensuite, il y a une cellule de recrutement qui travaille, et après un directeur du recrutement qui fait les arbitrages avec le coach sur les profils proposés. Ce n'est que derrière qu'on se réunit pour le volet financier et technique avec le président, Bruno et l'entraîneur. On veut qu'il y ait un consensus. » Le directeur général adjoint a aussi détaillé son rôle et répondu aux critiques : « La remise en cause, elle est permanente. La « république des copains » à l'OL ? Je m'élève contre ça… On est seulement sur une relation professionnelle entre nous dans le pôle sportif. Les critiques vis-à-vis de ma fonction ? Je les assume. Aujourd'hui, on n'a pas les résultats correspondant aux moyens que l'on consacre. À partir du moment où il n'y a pas de menaces ou de violences, je trouve les critiques normales. Après, je pense qu'il y a une grosse incompréhension par rapport à la sémantique de ma fonction. Ce que je fais aujourd'hui, ça fait plus de dix ans que je le fais à l'OL, et ça n'a pas beaucoup changé ! »
L’OL occupe actuellement la 9e position de Ligue 1, à 12 points du podium, qui était son objectif de début d'exercice. La formation coachée par Laurent Blanc semble avoir affiché plus de régularité, ces dernières semaines. Il reste à voir si elle amorcera une remontée, ces prochaines journées, de façon à sauver sa saison. En attendant, les Lyonnais affronteront Grenoble, en Coupe de France, mercredi.
