Mercato - Nagelsmann refuse un cador de Premier League

À peine débarqué du Bayern Munich, Julian Nagelsmann suscite déjà l'intérêt des écuries européennes. D'après Sky Germany, l'Allemand aurait même repoussé les avances d'un cador anglais.

Le renvoi de Julian Nagelsmann était assez surprenant. Invaincu en Ligue des Champions avec huit victoires en autant de matchs depuis le début de la compétition et deuxième de Bundesliga à un petit point de Dortmund, le Bayern ne semblait pas en crise. Pourtant, les dirigeants bavarois, pas satisfaits du jeu pratiqué par l'équipe, n'ont pas hésité à le limoger pour nommer Thomas Tuchel.

Une chose est sûre, le jeune entraîneur (35 ans) ne devrait pas rester au chômage longtemps, certains clubs s'étant même déjà positionnés pour le récupérer. En effet, d'après les informations obtenues par Sky Germany, un club de Premier League en pince pour l'ancien coach de Leipzig et aurait même déjà tâté le terrain. Il s'agit de Chelsea, triste 11ème du championnat, qui aurait coché le nom de l'Allemand s'il venait à se séparer de Graham Potter.

Nagelsmann pour remplacer Potter à Chelsea ?

Les Blues, encore battu ce week-end, à domicile, par Aston Villa (0-2), n'y arrivent toujours pas et Potter ne parvient pas à trouver la bonne formule. Arrivé fin septembre pour remplacer Thomas Tuchel, l'ex-entraîneur de Brighton se retrouve logiquement sur la sellette au vu de son bilan (36% de défaites) depuis qu'il a pris les rênes des Londoniens. Publiquement soutenu par ses dirigeants, il ne devrait quand même pas faire de vieux os à Chelsea et il paraît très peu probable qu'il aille au-delà de l'exercice en cours.

Malgré tout, le Mirror affirme que Nagelsman n'est pas pressé pour reprendre un poste et souhaite attendre cet été pour choisir son nouveau club. De son côté, Chelsea est encore en lice en Ligue des Champions et affrontera le Real Madrid en quart de finale. Une élimination à ce stade de la compétition devrait sans doute signer la fin de la courte ère Graham Potter.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.