L'entraîneur de Nice, Didier Digard, a parlé en conférence de presse des répercussions du retour sur la Côte d'Azur de Christophe Galtier, désormais sur le banc du Paris Saint-Germain.
Sans défaite depuis la nomination sur le banc de Didier Digard – 7 victoires et 6 nuls en 13 matchs – Nice recevra samedi soir un Paris Saint-Germain en plein doute, dans le cadre de la 30e journée de Ligue 1. Battu dimanche dernier par l'Olympique Lyonnais au Parc des Princes (0-1), le club de la capitale n'a toujours pas décroché le onzième titre de champion de France de son histoire. Avant le début de ce nouvel acte, les joueurs de Christophe Galtier ne disposent que d'une avance de six unités sur le Racing Club de Lens et l'Olympique de Marseille.
“C'est grâce à eux que le stade est rempli”
Ce périlleux déplacement à l'Allianz Riviera marquera les retrouvailles entre les Aiglons et leur ancien coach, parti l'été dernier à Paris. Mais cette perspective ne semble pas perturber le technicien du Gym. Face aux médias, le successeur de Lucien Favre indique ne pas accorder trop d'importance au retour du Marseillais. “Ni le club de Paris, ni le coach… Ça nous change rien. On est focalisés sur l'envie de renouer avec le succès, dans un stade comble. Sincèrement, c'est le PSG. On ne dit pas qu'on n'est pas au courant. C'est aussi grâce à eux que le stade est rempli. Qu'ils soient dans une moins bonne passe et que le coach était là la saison passée, ça ne change rien.”
“Ils ne vont pas rendre les armes facilement”
L'ex-milieu tente de décrypter la crise traversée par le Paris Saint-Germain. “C'est un avis extérieur. Dire que le mal est profond… Il faut être au cœur du vestiaire pour dire ce genre de choses. C'est l'idée qu'on se fait de l'extérieur. Ce n'est peut-être qu'une histoire de dynamique. Ils sont un peu moins bien. Je ne voudrais pas dire des choses alors que je ne sais pas. Si le mal est profond, ça peut être dommageable pour eux. Ce sont des champions. Ils ne vont pas rendre les armes facilement. Je ne mets pas les pieds dans le vestiaire.”