Pablo Longoria est revenu, pour Le Figaro, sur les premiers pas délicats d'une recrue débarquée durant le dernier mercato hivernal.
Devenu l'hiver dernier la recrue la plus chère de l'histoire de l'Olympique de Marseille, Vitinha galère depuis sa venue dans les Bouches-du-Rhône. Acheté par les dirigeants phocéens contre un chèque de 32 millions d'euros, l'attaquant portugais n'a toujours pas trouvé le chemin des filets en sept matchs disputés toutes compétitions confondues, avec comme seul fait d'armes une passe décisive contre le FC Annecy en quarts de finale de la Coupe de France, restée d'autant plus anecdotique avec l'élimination aux tirs au but des partenaires de Dimitri Payet.
“C'est trop démagogique pour juger aussi vite”
Aligné à cinq reprises en Ligue 1 par Igor Tudor, pour seulement deux titularisations, l'ancien goleador du Sporting Braga doit pour l'heure ronger son frein et se contenter d'un temps de jeu restreint. Mais ce triste bilan comptable n'inquiète pas pour autant la direction marseillaise et le président Pablo Longoria, invité dans Le Figaro à revenir sur les débuts de l'avant-centre de 23 ans. Le dirigeant espagnol explique qu'il est prématuré de dresser un bilan de ses prestations. “Juger le niveau d'un joueur en seulement huit semaines est un symptôme de la société actuelle. Pour Vitinha, c'est trop démagogique de juger aussi vite. Il faut de la patience pour évaluer des joueurs.”
Habitué aux coups de gueule et aux analyses tranchées, le journaliste Daniel Riolo a émis de gros doutes sur le nouvel attaquant de l'OM, qui tentera de faire taire les critiques en ouvrant son compteur sous ses nouvelles couleurs. Dès dimanche sur le terrain du FC Lorient ? Encore faudrait-il que le manager croate l'aligne dans son onze de départ et lui donne une nouvelle chance. Vendredi dernier, Vitinha débutait contre Montpellier à l'Orange Vélodrome (1-1), avant de céder sa place à Cengiz Ünder à l'heure de jeu.