Scandale Galtier : l’OGC Nice réagit à son tour

Par l'intermédiaire d'un communiqué, l'OGC Nice s'est exprimé sur la polémique qui éclabousse son ancien entraîneur Christophe Galtier.

Les révélations de RMC sur Christophe Galtier ont, sans surprise, entraîné des réactions en cascade depuis quelques heures. L'entraîneur du Paris Saint-Germain, par l'intermédiaire de son avocat, “conteste avec la plus grande fermeté” ces allégations de racisme et envisage des “poursuites judiciaires”. De son côté, Julien Fournier, l'auteur de ses accusations, a quant à lui déclaré : “le timing de ces révélations me révolte tout autant que leur contenu.

Si le PSG n'a pas encore réagi, les dirigeants parisiens ont tout de même décidé d'ouvrir une enquête interne avant de prendre une quelconque décision. On attendait une réaction de l'OGC Nice, dont les deux hommes à l'origine de l'affaire étaient salariés de l'institution au moment des faits, et le club vient justement de s'exprimer via un communiqué.

L'OGC Nice refuse de prendre position

Et le moins que l'on puisse dire… c'est que les Aiglons ne se sont pas mouillés, expliquant que les deux hommes n'avaient aujourd'hui plus rien avoir avec le club ! “Les faits relatés concernent deux personnes ne travaillant plus pour l’OGC Nice. Cette situation a été traitée avec le plus grand sérieux au moment des faits. Le club n’apportera pas plus de commentaires“, peut-on lire dans un communiqué que ne dépasse pas ces quelques lignes.

D'après les informations obtenues par RMC un peu plus tôt dans la journée, le Paris Saint-Germain et le club azuréen, dont les dirigeants entretiennent de bonnes relations, devraient collaborer sur ce dossier pour que le PSG puisse faire toute la lumière sur cette affaire. Ce n'est qu'après cette enquête interne que Nasser Al-Khelaïfi prendra une décision concernant son entraîneur.

Pour l'instant, Christophe Galtier a reçu plusieurs soutiens, dont celui de Burak Yilmaz, qu'il a côtoyé à Lille, mais aussi de Roland Romeyer, son ancien président à Saint-Étienne.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.