Accusé de racisme et de discrimination par un ancien dirigeant de Nice, Christophe Galtier a comme attendu profité d'une conférence de presse pour répondre longuement à la polémique.
Ses mots étaient scrutés de très près. Présent ce vendredi devant les journalistes, avant le choc contre Lens au Parc des Princes samedi lors de la 31e journée de Ligue 1, l'entraîneur du Paris Saint-Germain Christophe Galtier est revenu sur les lourdes accusations lancées par son ancien employeur, Nice, par la voix de son ex-directeur du football Julien Fournier. Face à son auditoire, comme relayé par nos soins, le Marseillais s'est dit “profondément choqué” et a annoncé son désir de poursuivre en justice “tous ceux qui tentent de salir son nom.”
En fin de conférence de presse, durant laquelle il a tout de même pris le temps de parler de l'affiche face aux Sang et Or décisive dans la course au titre de champion de France, le coach français a encore été relancé sur cette histoire extra-sportive et été invité à dire s'il pensait être la victime d'une vengeance.
“Je ne peux pas répondre”
Très critiqué pour son travail au Paris Saint-Germain au point que son avenir s'inscrive en pointillés, alors que son contrat court encore jusqu'en juin 2024, “Galette” est cette fois visé pour ses valeurs humaines. Sa réponse fut toute aussi cash que son monologue initial : “Je ne peux pas répondre à cette question. Désolé !” Ses derniers mots avant de quitter la salle.
Avant sa prise de parole, un attaché de presse du Paris Saint-Germain a lu un communiqué dans le but de soutenir le coach de 56 ans. Défendu par bon nombre de ses collègues de travail (Bruno Genesio, Antoine Kombouaré…), Christophe Galtier a décidé de porter plainte contre Julien Fournier, Daniel Riolo et Romain Molina, tous les trois à l'origine de ces révélations qui viennent faire de l'ombre à la compétition dans l'Hexagone.
