Rémy Cabella n'a pas été tendre avec l'arbitrage de Stéphanie Frappart, au terme du nul concédé samedi par Lille à Auxerre.
Lille lâche de précieux points dans la course à l'Europe. Calé à la cinquième place du classement, le LOSC de Paulo Fonseca s'est contenté ce samedi d'un nul sur le terrain de l'AJ Auxerre (1-1), à l'occasion de la 32e journée de Ligue 1. En tête à la pause sur un penalty de Jonathan David (36e), le club nordiste s'est fait rejoindre en seconde période sur un penalty transformé par M'Baye Niang (62e), après une faute de Rémy Cabella sur Youssouf M'Changama.
🗣️ José Fonte : "On est déçu mais il reste beaucoup de matches."
Le capitaine lillois garde en ligne de mire l'objectif européen du @losclive cette saison. #SCOLOSC pic.twitter.com/GdUldlEZP6
— Prime Video Sport France (@PVSportFR) April 22, 2023
Présent en zone mixte, le milieu de terrain des Dogues est sorti de ses gonds. L'ancien Montpelliérain a critiqué sans détour la décision de Stéphanie Frappart. Le joueur de 33 ans déplore une absence de dialogue et fait une demande auprès des instances du football français pour améliorer les choses.
” Si on mettait un micro à l'arbitre…”
“Je ne me suis pas jeté, j'ai été pour défendre. Il y a peut-être penalty à vitesse réelle. Je lui effleure un peu le pied. Cela ne mérite pas penalty (…) Je ne comprends pas pourquoi elle ne va pas voir la VAR. On peut croire que j'arrive vite et qu'il y a croche patte. On sent les choses. Pour moi, il n'y a pas penalty. C'est dommage qu'on ne puisse pas disputer avec l'arbitre. Il y a des arbitres avec ou sans micro. Si on mettait un micro à l'arbitre, il y a zéro mot qui sortent. Ce serait bien qu'il y ait des micros, pour discuter. C'est important d'avoir un échange avec les arbitres. Je pense qu'aujourd'hui, il y en avait besoin.”
Ce résultat pourrait faire le bonheur du Stade Rennais et de l'Olympique Lyonnais, opposés respectivement dimanche à Montpellier et l'Olympique de Marseille. En cas de succès, les Rouge et Noir reviendront à hauteur de Lille, les Gones à trois longueurs. La lutte pour les derniers accessits européens s'annonce passionnante.