La polémique de cette 32e journée de Ligue 1 a eu lieu ce dimanche à Nantes, lorsque les Canaris ont arraché l’égalisation à la 96e minute contre Troyes (2-2).
Le but égalisateur d’Evann Guessand est en effet entaché d’une touche de balle litigieuse survenue quelques instants plus tôt lorsque son coéquipier Mostafa Mohamed a contrôlé le ballon du bras. Après recours à la VAR, l’arbitre Jérémie Pignard a décidé de valider cette réalisation, s’attirant les foudres de l’ESTAC, quasiment condamnée à la relégation suite à ce match nul concédé sur le fil. «Temps additionnel dépassé, main non sifflée merci pour ce vol et pour le respect de l’ESTAC», a notamment taclé le défenseur aubois Yoann Salmier sur les réseaux sociaux avant de supprimer sa publication.
Bras ? Epaule ?
Le but de Guessand aurait-il dû être refusé sur ce contrôle litigieux de Mohamed ?#FCNESTAC 2-2 pic.twitter.com/TGK02BBX4Y
— Free Ligue 1 (@FreeLigue1) April 23, 2023
Les explications de Pignard
Conscient de l’ampleur prise par cette affaire, Pignard a décidé de prendre la parole au micro de Prime Video afin de justifier sa décision. «Si c'est vraiment le bas du biceps et là (il montre l'avant-bras, ndlr), c'est main. Là, la VAR a bien fait de m'appeler, et c'est pour cela que j'ai pris mon temps, parce que c'est une décision importante. Comme je l'ai expliqué à l'entraîneur de Troyes, le ballon touche une partie du biceps, peut-être, mais une circonférence du ballon touche clairement la manche du joueur. Donc cette main n'est pas sanctionnable», a mis en avant le sifflet.
🗣️ Jérémie Pignard : "Cette main n'est pas sanctionnable."
L'arbitre de la rencontre #FCNESTAC nous livre l'explication de sa décision cruciale. #FCNESTAC pic.twitter.com/GIffIbjCI8
— Prime Video Sport France (@PVSportFR) April 23, 2023
«Ce qu'il faut aussi prendre en compte, c'est que le joueur est en extension. Est-ce que c'est un mouvement naturel, en extension, d'avoir les bras un peu décollés ? Oui, clairement. On n'est pas là pour demander aux joueurs de sauter les bras dans le dos», a complété l’officiel en mettant donc en lumière un point de règlement méconnu. Une prise de parole salutaire, même s’il en faudra certainement plus pour aider les Troyens à ravaler leur frustration.