OM : Di Meco critique les choix de Tudor

Vainqueur à Lyon au bout du temps additionnel ce dimanche soir, l'Olympique de Marseille a repris la deuxième place de Ligue 1 à Lens. Pour autant, Eric Di Meco n'a pas apprécié certains choix d'Igor Tudor.

Au coup de sifflet final, les Marseillais ont laissé exploser leur joie sur la pelouse du Groupama Stadium. Vainqueurs à Lyon pour la première fois depuis 2007 (1-2), les hommes d'Igor Tudor ont signé un succès important dans la course à la deuxième place. Lors de l'annonce des compositions d'équipe, le technicien croate avait d'ailleurs surpris son monde en se privant de Chancel Mbemba au profit du décrié Leonardo Balerdi.

Si l'issue de la rencontre lui a donné raison, c'est un choix qui ne passe pas auprès d'Eric Di Meco. Sur les ondes de RMC, l'ancien latéral gauche de l'OM a vivement critiqué l'ancien coach du Hellas Verone sur ce point : “Moi ça m’ennuie de parler de ça parce que sur le match d’hier soir, il y a d’autres choses à dire si vous voulez faire des critiques sur l’OM. Par exemple, de mettre Balerdi sur le terrain à la place de Mbemba. Là, il y a un débat pour moi. Il va falloir qu’on m’explique parce que si Tudor, il explique, en rigolant à moitié, que Balerdi est meilleur que Mbemba, là pour moi, il se fout de nous. Et si vous avez bien regardé le match, au bout d’un quart d’heure de jeu, il fait échauffer Mbemba parce que Balerdi est catastrophique.”

“Tudor fait n'importe quoi dans ce sprint final”

Le consultant a également pointé du doigt le positionnement des pistons : “Vous pouvez m’expliquer comment il peut mettre, alors que ça marchait la semaine dernière, Kaboré à gauche et remettre Clauss à droite. Il a vite changé au bout d’une demi-heure d’ailleurs, tellement que c’était une horreur ce qu’il avait fait.  Là, il y a un vrai débat à faire et Dieu sait que je l’ai défendu tout le temps, mais dans le sprint final, je pense qu’il est en train de faire n’importe quoi.

En conférence de presse, Igor Tudor a d'ailleurs justifié son choix de titulariser Balerdi, mettant en avant des choix techniques.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.