Le défenseur central de Troyes, Adil Rami, a réagi à sa prise de bec avec des supporters du club aubois, à l'issue de la défaite dimanche contre Nice (0-1).

La Ligue 2 se rapproche encore un peu plus pour Troyes. Sans la moindre victoire depuis le 2 janvier, le club de l'Aube s'est incliné dimanche face à Nice (0-1), à domicile, dans le cadre de la 33e journée de Ligue 1. 18e avec 22 points, l'ESTAC est reléguée à dix longueurs du premier non-relégable, Nantes, et ce à cinq journées de l'épilogue de cette saison 2022-2023.

Après la rencontre, la tension est montée entre les fans troyens et l'un des cadres de l'effectif entraîné par Patrick Kisnorbo. Comme relayé par le journal L'Equipe, Adil Rami a été pris à partie. Présent à l'extérieur du stade aux côtés de sa compagne, le défenseur central français a réagi à ces invectives avant que la situation ne revienne à la normale, au bout de quelques minutes.

“Je n'aurais pas dû réagir ainsi”

Dimanche soir, le champion du monde 2018 est revenu sur cet épisode, au travers d'un message publié sur Instagram. Le joueur de 37 ans déplore les insultes à son encontre mais regrette son coup de sang. “Ma volonté a toujours été de défendre les couleurs du club du mieux possible. J'ai le plus grand des respects pour l'ESTAC. Je comprends la déception des supporters et croyez moi, je suis le premier déçu et frustré. En revanche, je ne tolèrerai jamais les insultes faites à mes proches ou à mes coéquipiers. C'est pour ça que je me suis emporté après le match, après avoir été invectivé par quelques individus. Je n'aurai pas dû réagir ainsi. Jusqu'au bout, je donnerai mon maximum sur le terrain. Je n'ai jamais triché. Allez l'ESTAC.”

 

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Recruté libre par les dirigeants de Troyes au cours de l'été 2021, l'ancien Marseillais – sous contrat jusqu'en juin prochain – a disputé 17 matchs toutes compétitions confondues depuis le début de la saison 2022-2023, dont 16 rencontres de Ligue 1.