OL : Blanc jette l’éponge

En s'inclinant sur la pelouse de Clermont, l'Olympique Lyonnais a sans doute dit adieu à l'Europe. La saison sera définitivement à oublier pour les Gones.

Revenus dans la course au prix d'une très belle série de 5 victoires lors des six derniers matchs de Ligue 1, les hommes de Laurent Blanc s'étaient donnés le droit de rêver en cette fin d'exercice, même si l'Europa League Conference n'était sans doute pas l'objectif du début de saison. Mais cette cinquième place devrait finalement échapper aux Lyonnais, après une nouvelle contre-performance à Gabriel Montpied ce dimanche (2-1).

À trois journées de la fin, les coéquipiers d'Alexandre Lacazette, qui a manqué le penalty de l'égalisation dans les arrêts de jeu, pointent à la 7ème place de Ligue 1 et devront doubler Rennes et Lille pour arracher une place en Europe. Un retour auquel Laurent Blanc ne croît plus vraiment, comme il l'a expliqué à Prime Video après le match.

“Pour l'Europe, c'est râpé”

C'est une grande déception, mais il faut aussi mettre à l'honneur cette équipe de Clermont qui y a cru un peu plus que nous, explique d'abord le coach lyonnais. On doit être plus concentré après l'ouverture du score, mais on leur donne le penalty. Je suis déçu pour les joueurs, on est toujours à l'arrache, on manque d'expérience derrière. Personne ne nous donne rien et je trouve qu'on en donne un peu trop.

Et de poursuivre : “Le scénario, on l'a déjà vu, mais ça ne nous a pas empêchés d'avoir des résultats. Mais je suis sûr que si on avait préservé le 1-0 aujourd'hui, la deuxième mi-temps n'aurait pas été la même. Pour l'Europe, c'est râpé. Et on perd Dejan Lovren qui est un acteur majeur de notre défense.

Au vu du calendrier, finir cinquième serait, en effet, un petit miracle pour les Lyonnais qui seront opposés à Monaco, Reims et Nice lors des trois dernières rencontres.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.