Mercato - OM : l’annonce de Clauss sur son avenir

L'intersaison promet d'être agitée du côté de l'Olympique de Marseille. À l'image de la saison dernière, beaucoup de mouvements sont à prévoir.

Arrivé cet été en provenance du RC Lens, Jonathan Clauss a produit une première saison convaincante avec l'OM dans un poste de piston droit, parfois même aligné à gauche par Igor Tudor. Le natif de Strasbourg est même le deuxième meilleur passeur de Ligue 1 derrière Lionel Messi, avec 11 offrandes. Des performances qui n'ont pas permis aux Olympiens d'atteindre leur objectif, à savoir terminer deuxième de Ligue 1.

Comme bon nombre de ses partenaires, l'ancien Sang et Or a été moins tranchant dans le sprint final, notamment sur le plan offensif. Malgré tout, son entraîneur lui a toujours maintenu sa confiance, à la différence de joueurs comme Dimitri Payet et Mattéo Guendouzi. Pour Europe 1, Clauss s'est livré sur la situation de ses deux partenaires.

“Il n'y a pas de raison que je parte”

J'ai des affinités avec les deux, confie le latéral droit. Aujourd'hui, je n'ai pas de réponse sur l'avenir de chacun. Honnêtement, ça me fait chier puisque c'est deux personnes que j'apprécie énormément sur et en dehors du terrain. Après, s'ils doivent partir ailleurs, ce sera malheureux pour nous. Mais s'ils restent, tant mieux pour nous. C'est dur d'anticiper parce que la saison n'est pas finie et parce que le mercato va s'ouvrir et que l'été est long. On connaît tous ce genre d'histoires.

Avant d'en dire plus sur sa situation personnelle : “J'en ai discuté avec tout le monde. Il n'y a pas de raison que je parte. À moins de quelque chose d'extraordinaire, je serai là cet été.

Alors que Pablo Longoria vient de confirmer qu'Igor Tudor sera bien l'entraîneur de l'OM la saison prochaine, Jonathan Clauss devrait pouvoir conserver sa place de titulaire sans trop de difficulté. Les dirigeants vont sans doute se contenter de lui recruter une doublure.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.