OM : l’incroyable anecdote de Boli sur la finale de 1993

En ce 26 mai, l'Olympique de Marseille fête les 30 ans de son sacre en Ligue des Champions face au Milan AC (1-0) en 1993.

Malgré une troisième place au classement de Ligue 1, Marseille est en fête ce week-end. En effet, la ville et le club célèbrent les 30 ans de l'unique victoire français en Ligue des Champions et des festivités ont eu lieu en ce fameux 26 mai et se poursuivront pour la réception du Stade Brestois ce samedi, pour le compte de la 37 ans journée de Ligue 1.

À cette occasion, Basile Boli, le héros de la finale, s'est replongé dans ses souvenirs sur les ondes d'Europe 1. Le défenseur central a notamment avoué avoir voulu quitter ses partenaires en début de rencontre : “À la 10e minute, où je ne me sens pas bien et que je serre les dents jusqu'à la 34e minute, je dis que je veux sortir, se remémore Boli. Mais Rudy Völler vient à côté de moi et me dit non, ne sort pas. Puis c'est le coach Raymond Goethals qui me dit de ne pas sortir. ‘Alors, tu sors ?' me demande Bernard Tapie. Bien évidemment, j'ai dit que j'allais serrer les dents. Et puis je finis les 45 minutes.

Boli rend un vibrant hommage à Goethals

Si les joueurs sont souvent mis en avant dans cette victoire, Boli a tenu à souligner le travail du regretté Raymond Goethals, l'un des plus grands coachs de l'histoire du club : “Juste après le match, il y a eu un blanc, confie le champion d'Europe 93. Il repart s'assoir sur le banc de touche. Je vais le rejoindre et il n'a qu'un seul mot à me dire : ‘On l'a fait Baz'. Il avait vécu toute sa carrière pour cette Coupe d'Europe. Raymond a été un entraîneur exceptionnel parce qu'il avait les mots. Il avait l'intelligence de pouvoir gérer Bernard Tapie parce que c'était une pression énorme que de pouvoir inculquer à ses joueurs l'importance de cette compétition qu'est la Ligue des champions, la Coupe d'Europe.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.