Le Vélodrome à la fête, un tout petit OM, le fantôme Sanchez… Les Tops-Flops d’OM-Brest

Pour son dernier match de la saison au Stade Vélodrome, qui a dignement fêté les champions d'Europe 1993, l'OM s'est incliné très logiquement contre le 14e du championnat, le Stade brestois, sur le score de 2-1. Chancel Mbemba a sauvé l'honneur (75e), contre des buts de Hugo Magnetti (57e) et de Mahdi Camara (81e). L'OM terminera la L1 à la 3e place, loin derrière le RC Lens, 2e avec 8 points d'avance.

Les Tops d'OM-Brest

Le Vélodrome à la fête

Célébrant depuis hier, 26 mai, les trente ans de la victoire de l'Olympique de Marseille en finale de la Ligue des Champions 1993 face au grand AC Milan, les fans de la cité phocéenne, laquelle s'est embrassée de mille feux hier soir, se sont donné rendez-vous au stade Vélodrome pour le dernier match à domicile de la formation d'Igor Tudor. Si le spectacle n'a pas été nécessairement sur la pelouse, ce samedi soir, les supporters, eux, ont donné de la voix, mais surtout le ton, en déployant trois tifos sublimes lors de l'entrée des deux équipes sur le pré. Dans trois tribunes, chaque tifo représentait la coupe d'Europe soulevée par un supporter, le buteur (Basile Boli) puis un groupe de Marseillais, dont Bernard Tapie et Abedi Pelé. Un hommage visuel magnifique dont le Vélodrome est coutumier, et qui impressionne par son orfèvrerie. Du grand art.

Brest, le 14e fait la loi

Sauvé de la relégation le week-end précédent, le Stade Brestois d'Eric Roy venait a priori au Vélodrome sans grande ambition. Pourtant, le club breton s'est imposé logiquement face à un faible Olympique de Marseille. Disposée en 4-2-3-1, la formation, très solide défensivement grâce, notamment, à l'excellente performance du défenseur central Lilian Brassier, a réalisé une première mi-temps très timide (2 tirs), avant de se lâcher en seconde période, et de dominer offensivement le club olympien. Profitant des boulevards dans le dos des Marseillais, menés dès la 57e, Brest a multiplié les tirs (13 !), tout en ayant seulement 39 % du temps le ballon sur les 45 dernières minutes de jeu. Les Brestois, qui ont exploité avec intelligence les faiblesses tactiques des Phocéens, repartent du Vélodrome avec 3 points plus que mérités.

Les Flops d'OM-Brest

Un tout petit OM

Battu pour la 5e fois de la saison à domicile, l'OM a fait peine à voir, globalement, lors de cette dernière sortie au stade Vélodrome, qui est manifestement le point noir du club depuis quelques saisons désormais. Ce samedi, malgré quelques individualités intéressantes ci et là (Leonardo Balerdi, Jonathan Clauss, Chancel Mbemba), l'équipe d'Igor Tudor ne pouvait espérer grand-chose, tant la défense brestoise a su manœuvrer durant tout le match un collectif dominant dans la possession (63 %) mais sans justesse technique dans la dernière passe ou le dernier tir (10 frappes, 4 cadrées, 1 but). Incapable d'être décisif dans les deux surfaces, à cause d'un volontaire mais brouillon Vitinha, d'un Alexis Sanchez absent ou encore d'un Pau Lopez encore très peu déterminant ce soir, et d'une foule d'autres joueurs trop neutres pour briller (Jordan Veretout, Valentin Rongier, Cengiz Ünder), voire carrément médiocre (Nuno Tavares, dont l'entrée a été grotesque), Marseille s'incline sans gloire et voit s'éloigner définitivement la 2e place de L1. L'OM passera donc par les tours préliminaires, la saison prochaine, pour espérer disputer la Ligue des Champions.

Le fantôme Sanchez

Élu Olympien de la saison juste avant la rencontre, Alexis Sanchez n'a pas fait honneur à cette distinction symbolique contre Brest. Aligné derrière la pointe (Vitinha), au poste de milieu offensif central, en doublette avec Mattéo Guendouzi, l'ancien attaquant de l'Inter a largement raté sa première mi-temps, avec un grand nombre de pertes de balle (8 dès la 20e, 18 sur toute la rencontre) et du déchet technique inhabituelle pour le Chilien, avec des passes ou des contrôles ratés, et aucun dribble réussi sur 4 tentés. Dès le retour des vestiaires, après la sortie du Portugais Vitinha, Alexis Sanchez a repris ses habitudes en tant que numéro 9, mais l'ancien Intériste a été extrêmement inoffensif (aucun tir de la rencontre), en touchant peu de ballon (38). Une dernière sortie ratée au Vélodrome pour le Chilien de 34 ans.

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