Mercato - Real Madrid : le Brésil sème le trouble sur l’avenir d’Ancelotti

Officiellement maintenu en poste par son président Florentino Perez en vue de la saison prochaine, Carlo Ancelotti est toujours courtisé par la Seleçao. 

Auteur d'une saison, malgré tout, un peu décevante, le Real Madrid a décidé de conserver son entraîneur, Carlo Ancelotti la saison prochaine. Sous contrat jusqu'en 2024, le technicien italien n'est pas parvenu à mener son équipe plus loin que les demi-finales de la Ligue des Champions et la Maison Blanche pointe à 11 longueurs du Barça en Liga.

Des résultats qui n'ont pas eu raison de l'ancien entraîneur du Paris Saint-Germain, qui ira sans doute au bout de son contrat, comme il l'a lui-même confirmé la semaine dernière en conférence de presse : ” J'ai eu une réunion avec Florentino Pérez, durant laquelle il m'a apporté son soutien et du réconfort. Nous gardons l'envie d'aller de l'avant.” Lié durant plusieurs mois à la sélection brésilienne, qui en avait fait sa priorité, Ancelotti ne devrait donc pas s'assoir sur le banc d'une sélection pour la première fois de sa carrière.

Le Brésil confiant pour l'arrivée d'Ancelotti !

Ce n'est en tout cas pas l'avis du dirigeant de la Seleção ! En effet, le patron de la Confédération Brésilienne de Football, Ednaldo Rodrigues, a, de son côté, affirmé qu'une arrivée de l'Italien était tout à fait réalisable, comme il l'a confié à UOL : “Le Brésil a plusieurs entraîneurs compétents, que nous apprécions beaucoup, mais nous avons un plan A et c'est précisément Ancelotti, a déclaré le dirigeant. Nous avons le sentiment que cela va se faire. Je pense qu'il aime beaucoup la sélection brésilienne. Il connaît la plupart des joueurs qui ont joué et qui jouent pour l'équipe nationale. Il admire beaucoup le football brésilien.

Carlo Ancelotti semble déterminé à disputer une dernière saison sur le banc du Real Madrid, comme il l'a expliqué à maintes reprises. Et on l'imagine mal cumuler son poste avec une sélection nationale.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.