Mercato - Tottenham : Lloris sans filtre sur son avenir !

En méforme depuis son retour de la Coupe du Monde, Hugo Lloris serait proche d'un départ de Tottenham, malgré un contrat qui court jusqu'en 2024.

Où Hugo Lloris va-t-il poursuivre sa carrière ? Lui qui a porté la tunique des Spurs pendant plus d'une décennie ne devrait pas rester au club, les dirigeants londoniens voulant tourner la page avec le portier français. Le natif de Nice a notamment reçu une proposition XXL venue d'Arabie Saoudite, mais il n'a pas encore fait son choix.

Pour autant, lors d'un entretien accordé à Nice Matin, le recordman des sélections en équipe de France n'a pas caché ses envies d'ailleurs : “On arrive à un moment important, que ce soit pour le club ou pour moi, estime l'ancien de l'OL. C’est la fin d’une ère. J’ai des envies d’autres choses, je vais me poser tranquillement pour étudier ce qui sera possible. Mais je n’oublie pas que j’ai encore un an de contrat avec Tottenham et que dans le football il est toujours difficile de prévoir ce qui va se passer.

“On ne passe pas d'une bonne Coupe du Monde à un joueur lambda”

Le champion du monde 2018 en a également profité pour répondre à ses détracteurs : “Mon objectif est d’être au top au mois de juillet, on verra alors ce que l’avenir me réserve. On ne peut pas passer d’une Coupe du monde réussie à être un joueur lambda en quelques mois. J’ai connu quelques coups durs, j’ai été un peu irrégulier dans mes performances, je me suis blessé deux fois. Je suis sorti du Mondial assez émoussé. Le rythme avait été infernal avant ça. C’est la première fois de ma carrière que je suis indisponible. Mais je suis bien dans ma tête, dans mon corps. Cette période va m’amener de la fraîcheur pour encore me faire plaisir dans l’effort, la performance, le travail. Le plus important est de retrouver un projet dans lequel je m’épanouis, à Tottenham entre autres.

À 36 ans, Lloris a encore quelques années devant lui. Un retour en Ligue 1, notamment du côté de Nice dans son club formateur, a été évoqué.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.